La jeunesse constitue le pilier de tout développement durable. Cette jeunesse peut participer activement au développement de son pays. Sa voix doit être donc écoutée dans la recherche de solutions à ses préoccupations. C’est dans cet esprit que Plan International a initié ce présent forum intitulé « Jeunesse médias et développement » dont les travaux ont démarré hier lundi 5 juin au Centre International de Conférences de Bamako.
C’est le Premier ministre, Ousmane Issoufi Maïga, qui a donné le coup d’envoi. Accompagné de plusieurs ministres de la République, le chef du gouvernement a, tout d’abord, transmis aux participants les sincères salutations du Président de la République, Amadou Toumani Touré, qui se réjouit de cette rencontre à Bamako.
Pour le Directeur général adjoint de Plan International, le choix de Bamako pour abriter ce forum n’est pas fortuit. Il s’explique tout simplement par l’appui constant du chef de l’Etat et du Gouvernement en faveur des droits des enfants.
Cette rencontre regroupe environ 400 participants venus de 60 pays. Ils sont, pour la plupart, des professionnels de médias, des représentants des ONG et associations oeuvrant dans le domaine des droits des enfants.
Pour ce forum, Plan International est aidé par la Coalition Africaine en Faveur des Enfants (SONAFE). Pour Ousmane Issoufi Maïga, « ce forum s’adresse, peut être, beaucoup plus à nous adultes qui avons toujours vu pour vous, pensé pour vous et décidé pour vous. Il s’agit, au cours de ces quatre jours, de penser avec vous sur votre vie, votre développement et votre avenir. Il s’agit également de regarder et de transformer le monde avec un regard innocent et interrogateur« .
« Le meilleur gage de réussite est de faire des enfants et des jeunes, des acteurs plutôt que des spectateurs innocents et inoffensifs. Le présent forum permettra, à coup sur, de corriger les erreurs et rectifier les déviations qui exposent notre jeunesse à la déperdition, à l’inconscience et à l’irresponsabilité qui conduit toute société à sa perte » de poursuivre le Premier ministre.
En tout cas, l’objectif de cette rencontre est « d’instaurer la confiance mutuelle entre producteurs d’émission et un auditoire juvénile curieux et assoiffé de savoir« . C’est pourquoi, le forum permettra de trouver des solutions aux différents problèmes des enfants et d’œuvrer au changement des mentalités et des comportements du public afin de promouvoir les droits des enfants.
La présidente du Parlement des Enfants, Fatoumata Sangaré, estime qu’avec la tenue de ce forum, les enfants et les jeunes du monde sont conscients de la prise en compte de leurs préoccupations par les adultes.
« Aujourd’hui des efforts louables sont consentis en faveur des enfants, cependant certains de nos problèmes méritent toujours d’être examinés. Nous osons croire qu’à l’issue de ce forum, un réel engagement sera pris par tous les partenaires et gouvernements en faveur d’une plus grande promotion de la liberté d’expression des enfants » a conclu Fatoumata Sangaré.
Alou B HAIDARA
06 juin 2006.
