Leadership pour l’environnement et le développement (LEAD) est un réseau global d’individus et d’organisations non gouvernementales spécialisé dans le domaine du développement durable.
Créé en 1991 par la Fondation Rockefeller, le but de Lead est de créer, de renforcer et d’appuyer des réseaux de personnes et d’institutions pour la promotion d’un développement durable, qui est économiquement viable, dans un environnement socialement équitable.
Pour la réalisation de sa mission, LEAD s’investit dans le renforcement des capacités et des projets de recherche.
L’antenne malienne de ce vaste réseau, « Lead Mali », s’efforce de jouer aussi sa partition.
C’est dans ce cadre qu’elle a convié, samedi dernier, au Centre Pathfinder, une session d’information et de formation à l’intention de plusieurs étudiants intéressés par les questions de développement durable et les nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Plusieurs panélistes se sont relayés devant un auditoire conquis pour expliciter davantage le concept « Lead Afrique francophone » qui a des relais dans de nombreux pays, notamment au Sénégal, au Cameroun, au Mali, au Burkina Faso, en Mauritanie, au Maroc, en Algérie, en Cote d’Ivoire, au Bénin, au Togo, à Madagascar, à Djibouti et en RDC.
De par les explications fournies par Abdoul-Aziz Traoré, président de « Lead Mali », pour devenir membre individuel de Lead ou associé, il faut nécessairement suivre en entier un programme de formation de leadership sur le développement durable.
Le programme met en exergue le renforcement des capacités de leadership, l’acquisition de savoirs liés au défi que constitue le développement durable et des solutions alternatives. Il comporte aussi le développement d’un ensemble d’éthiques et de valeurs communes.
Les gradués du programme de formation de Lead sont appelés «fellows». Aujourd’hui, il y a 1 200 fellows issus du monde des affaires, des médias, du secteur public, des universités et des organisations non gouvernementales dans 70 pays.
Ils communiquent de manière continue, se rencontrent ponctuellement, travaillent dans des projets communs, publient des recherches, entreprennent des échanges professionnels, prennent part aux négociations internationales et s’entraident dans le domaine du développement durable.
A travers le Lead, ils sont membres d’un réseau assez influent. Les Fellows de Lead aujourd’hui sont des maires, des membres de parlements, des chefs de sociétés, des leaders dans les ONG, des ministres, des éditeurs de journaux et des producteurs de télévision, des scientifiques et de simples citoyens.
D’autres membres de la représentation malienne de Lead, en l’occurrence Mahamadou Mohamed Maïga, le secrétaire général, et Mamadou Camara, le trésorier général, ont souligné le coopération et la collaboration du réseau avec des institutions nationales et internationales dans le domaine du développement durable.
Ils ont fait cas de l’organisation d’exposés, de débats, d’ateliers, de séminaires et de toute autre manifestation pouvant contribuer à la réalisation des objectifs.
De la constitution de l’association en juin 2003 à nos jours, une trentaine de personnes ont participé, de façon inégale avec différents degrés, à la réalisation des activités.
Le réseau compte mettre en place un Centre de ressources multifonctionnel ayant vocation à devenir un Centre d’expertise et de leadership pour le développement durable au Mali sur plusieurs aspects.
Il est prévu également l’élaboration d’une banque de données sur le développement durable.
21 novembre 2005.