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Les journées minières et pétrolières du Mali (JMP) ont vécu. Et le département des Mines, de l’Energie et de l’Eau ne s’est pas privé de moyens pour la réussite de l’évènement. Mais là où le bas blessait, c’était le slogan «Pétrole, espoir de demain».

Pour tout observateur averti des questions énergétiques, ce slogan est une insulte à l’endroit du peuple malien. Surtout à un moment où le pétrole est entrain d’être remplacé par d’autres sources d’énergie (soleil, vent, céréales…). Il y a aujourd’hui des villes en Europe qui s’éclairent uniquement par une de ces sources. En plus de cela, le pétrole est une source tarissable.

Si nous fondons notre espoir sur un hydrocarbure appelé à disparaître, il y a de quoi s’inquiéter.

Pour avoir porté la casquette d’un officier supérieur, le général Gabriel Poudiougou annule la soirée dansante des EOA

Le chef d’Etat major des Armées n’est pas parti par le dos de la cuillère il y a quelques jours. Il a purement et simplement annulé la soirée dansante des Elèves Officiers d’Active (EOA) qui devait avoir lieu à l’hôtel Radisson, le samedi 28 mars dernier. Raison invoquée : le porte parole des EOA portait sur lui une casquette d’un officier supérieur lorsqu’il intervenait sur l’émission «Samedi Loisirs».

Vivement la discipline dans l’armée !

C’est arrivé lundi dernier : le gouverneur de Bamako copieusement insulté par une de ses nombreuses victimes

Ibrahima Féfé Koné a eu la malchance de se retrouver nez à nez avec une dame dont la maison aurait été démolie sur son instruction, lorsqu’il donnait au revoir au jeune malien qui a décidé de marcher pour apporter un message de paix au peuple de Guinée.

Visiblement affectée par ce drame, la femme s’est donnée au sport favori des Maliens : insultes et malédictions. Il est inutile de reproduire ses injures et ses blasphèmes. Mais tout le monde ressent la douleur d’un dernier espoir perdu.

De telles plaintes verbales de la part d’un citoyen qui n’a aucun recours dans son pays que sa bouche, sont des signes qui ne trompent pas. Ils annoncent généralement la fin d’une époque.

Par des démolitions sauvages, le gouverneur de Bamako serait l’un des plus grands terriens de la capitale. On apprend aussi qu’il aurait eu sa notoriété dans la mafia foncière à Koutiala lorsqu’il était commandant de cercle de la capitale de l’or blanc.

06 Avril 2009