Un véritable dialogue de sourds s’était engagé entre les deux parties. Heureusement, la bombe a pu être désamorcée grâce à la médiation des anciens de l’UNEEM, de l’AEEM et de l’AMS-UNEEM qui a pu obtenir la levée de la mesure de rétention des notes et la proclamation des résultats de la première session.
“Les résultats n’ont pas été comme on s’y attendait, mais leur proclamation en soi constitue un motif de satisfaction pour moi”, nous explique Mamadou Diallo, étudiant en 4e année Géographie, convaincu que sans cela “on n’aurait peut-être pas eu la chance d’assister à la tenue d’une deuxième session” .
En effet, il y a quelques jours, les professeurs ont décidé de la tenue des épreuves de la deuxième session au cours d’une Assemblée Générale d’information. Cette décision intervient suite à un accord entre le syndicat et le département par rapport à la rémunération des tâches liées à l’examen et aux indemnités de logement.
Les deux parties ont aussi convenu de la poursuite du dialogue dans un cadre permanent de concertation pour préserver la sérénité au sein de l’espace universitaire, mais aussi instaurer un climat de confiance mutuelle entre elles.
De leur côté, les étudiants s’activent pour aborder la deuxième session avec fermeté. Du côté du Décanat, toutes les mesures sont prises pour qu’aussitôt après les résultats de la session de rattrapage, le démarrage de l’année académique 2005-2006 puisse être effectif rapidement.
Comme quoi, avec la bonne foi et un peu de temps d’écoute tout est possible. En d’autres termes, syndicat et gouvernement viennent de décider de sortir par la grande porte. Le contraire aurait pu être catastrophique.
Adama S. DIALLO
29 novembre 2005.
