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Il s’agissait au cours de cette rencontre d’alléger les créances douteuses des banques. Sur cette question, le PM a donné des instructions fermes pour que les créances soient allégées et trouver des engagements au niveau des institutions bancaires. «Vous devez aider le secteur privé», a dit Pinochet aux banquiers.

L’on se rappelle que les banques maliennes refusaient de subventionner les projets des opérateurs maliens, mais courtisaient les opérateurs étrangers pour assurer leur financement. Paradoxal non ?

Avec l’implication du Premier ministre, les banquiers sont revenus à de meilleur sentiment. Aujourd’hui, le seul titre suffit pour avoir le financement.

Le secteur privé malien demande que 4 projets pilotes soient financés : la cimenterie, l’usine d’engrais, l’usine de filature (pour la transformation du coton sur place) et une unité de transformation de fruits et légumes.

Au sortir des négociations, ils s’agira pour le gouvernement de confier les industries aux différentes banques de la place. A titre d’exemple, la BNDA doit s’occuper de l’usine d’engrais, le BDM de la cimenterie, etc.

Issiaka SIDIBE

29 juillet 2005