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Souvent, ils réussissent à ramener la paix et la démocratie dans les foyers de tension. Crtains anciens leaders ont par ailleurs joué un rôle déterminant dans la création d’institutions régionales et sous-régionales, telles l’Union Africaine (UA), le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD).

Les travaux du symposium des anciens leaders africains qui étaient réunis dans notre capitale, ont été sanctionnés par une déclaration dite de Bamako.

Ainsi, dans ce document, la démocratie est le système de fonctionnement le plus propice au développement ainsi que le meilleur moyen d’instaurer une paix durable, d’assurer la sécurité ainsi que de garantir la croissance économique et le bien-être social en Afrique, ont estimé les anciens chefs d’état et de gouvernement.

Mettre leur expérience à la disposition de l’Afrique afin d’encourager le dialogue et la résolution pacifique des conflits minant le continent, aider à asseoir la sécurité humaine et les modèles de gouvernance démocratique susceptibles de mettre à l’aise les citoyens et que ces derniers fassent librement le choix de leurs leaders, ainsi que participer pleinement à la vie politique, oeuvrer à la lutte contre le sida, le paludisme, la tuberculose , encourager la protection de nos écosystèmes riches mais fragiles, sont quelques engagements que les anciens leaders ont promis de respecter

L’alternance politique doit toujours suivre les règles constitutionnelles ainsi que les principes démocratiques, selon les anciens leaders.

Ainsi, pour pallier au retard pris par nombre de pays dans la mise en application des exigences nécessaires à la réussite des transitions démocratiques, les anciens chefs d’état préconisent l’instauration de cadres de dialogue dans ces pays là, afin d’y faciliter la réconciliation et la consolidation de la démocratie.

Responsabilité spéciale des anciens chefs d’état et de gouvernement, dans l’émergence d’organes législatifs et judiciaires efficaces, a été soulignée dans la rencontre de Bamako.

Souhait a été émis par les anciens leaders du financement pour la création d’un fonds des Nations Unies pour la Démocratie en Afrique, à condition qu’elle soit adoptée par les nouveaux dirigeants africains.

Consolidation des institutions démocratiques à tous les niveaux de gouvernance, demeurent le meilleur moyen de garantir un développement durable en Afrique, selon les anciens leaders.

Désintégration du monde rural, dégradation de l’environnement et mauvaises politiques ne peuvent être surmontées que par le biais de systèmes politiques responsables envers les citoyens.

Par rapport au domaine de la santé, les anciens leaders promettent d’informer, mobiliser des ressources et améliorer l’accès aux services de santé, tout en s’associant à leurs successeurs.

Pour les anciens leaders, sur le plan du développement économique et social, leur devoir est de soutenir les efforts afin de combattre les causes profondes de la pauvreté et stimuler une croissance économique durable.
Rôle important des militaires et services de sécurité dans la protection des citoyens et la nécessité du contrôle civil sur l’armée, ont été soulignés par les anciens leaders.

10 juin 2005