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Le sommet des États des Grands Lacs s’est achevé mercredi à Kampala, sans que le communiqué final, aux termes vagues, ne fasse état de progrès sur la future « force neutre » censée « éradiquer » les groupes armés opérant dans l’est de la RDC. Ce sous-comité, présidé par le ministre ougandais de la Défense et composé de ses homologues d’Angola, du Burundi, du Congo, de RDC, du Rwanda et de Tanzanie, devra également « proposer des mesures urgentes (…) afin que les combats cessent définitivement dans l’est de la RDC », selon le communiqué. Le commissaire de l’UA à la Paix et à la Sécurité, avait estimé mi-juillet que le déploiement d’une telle force devait être « une question de semaines » en raison de « l’urgence sur le terrain », tant humanitaire que sécuritaire. Les11 États se sont déclaré « déterminés à chercher des solutions locales aux problèmes que connaît la région à travers des mécanismes régionaux existants », dans ce texte qui ne mentionne ni l’ONU ni l’UA. Or la participation de la Monusco figurait parmi les solutions étudiées. Une solution qui avait les faveurs de Kinshasa, alors que Kigali n’a pas ménagé ses critiques contre la Monusco, qu’il accuse de partialité. AFP.