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Le bureau, dirigé par le président du Conseil malien des chargeurs, est arrivé à terme en avril 2013. Mais sans se soucier de ses forfaitures, Ousmane Babalaye Daou gère tranquillement son Conseil malien des chargeurs (CMC).
Des rumeurs de plus en plus persistantes circulent sur l’intention de certaines autorités de maintenir le bureau actuel du Conseil malien des chargeurs à sa tête son président sortant pour continuer de diriger la structure pendant la période de transition alors que son mandat est arrivé à terme depuis avril 2013.

Si ces allégations sont fondées, il appartient au département de tutelle de convoquer en assemblée générale les membres du Conseil malien des chargeurs (CMC) du district de Bamako afin de les informer et de les convaincre de la nécessité et de la justesse de cette décision.
Il faut rappeler que le bureau du CMC est choisi parmi les membres consulaires du district de Bamako, conformément aux textes en vigueur.
C’est pourquoi les membres consulaires du district de Bamako, qui sont au nombre de 130 sur un total de 254 membres consulaires soit 51%, se sentent victimes d’une exclusion.
Nous sommes en présence d’une structure dont les dysfonctionnements sont criards et dont la gestion est opaque, partisane, unilatérale et patrimoniale.

Actuellement, la structure fait l’objet d’un contrôle par les services compétents de l’Etat.
Il faut signaler que la dernière assemblée consulaire du Conseil malien des chargeurs s’est tenue les 09 et 10 juin 2011 au CICB.
Lors de ladite assemblée consulaire, le budget 2011 avait été adopté pour un montant en recette et dépenses de 1720758730 F CFA. Depuis cette date jusqu’à ce jour (fin du mandat) du CMC, soit plus de deux (2) ans, aucune assemblée consulaire ne s’est tenue.

1. La structure a fonctionné sans compte rendu d’exécution du budget de fonctionnement 2011 adopté pour un montant de 1720758730 F CFA.

2. La structure fonctionne sans budget de fonctionnement approuvé en 2012.

3. La structure fonctionne sans budget de fonctionnement approuvé de janvier 2013 à mai 2013.

4. Quelles sont les provenances des ressources ou recettes ayant permis le fonctionnement de la structure de janvier 2011 à mai 2013 ?

5. La structure fonctionne sans manuel de procédure comptable, financière et administrative.

6. Aucun compte rendu d’exécution du fonctionnement du CMC encore moins de sa gestion n’est faite à personne, car aucune assemblée consulaire ne se tient et il n’existe pas une représentation CMC du district de Bamako.

Le président du Conseil malien des chargeurs, avec la complicité de son bureau dirige la structure tout seul, comme son patrimoine personnel car il ne rend compte à personne.
Mais le mandat du bureau actuel est bien arrivé à terme en avril 2013.
C’est pourquoi le maintien du bureau actuel ne se justifie pas. Le cas de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali doit nous inspirer.
Dans ce cas, malgré la proposition de la Cour suprême de maintenir l’ancienne équipe pendant la période de transition, malgré la fin de leur mandat, le gouvernement est passé outre en mettant en place un collège transitoire.

Dans le cas du Conseil malien des chargeurs, la Cour suprême a constaté la fin du mandat au mois d’avril 2013 et n’a pas suggéré une prorogation.
Pourquoi alors accepter la mise en place d’un collège transitoire au niveau de la CCIM, contrairement à l’avis de la Cour suprême et refuser la mise en place d’un collège transitoire au niveau du CMC où il y a aucune opposition de la Cour suprême.
Il s’agit là de deux établissements publics à caractère professionnel, qui doivent bénéficier d’un même traitement, à savoir la mise en place d’une délégation spéciale ou d’un collège transitoire pour diriger l’une ou l’autre structure après la fin de leur mandat pendant la période de transition et dans l’impossibilité d’organiser les élections consulaires.
Donc, pourquoi alors maintenir le président sortant du CMC et son bureau en lieu et place d’une délégation ou d’un collège transitoire ?
Quelles sont les raisons profondes d’une telle décision dont les conséquences ne feront qu’exacerber les cas de dysfonctionnements et de mauvaise gestion du Conseil malien des chargeurs.

La solution est d’organiser une assemblée générale des membres consulaires du district de Bamako afin d’arriver à une décision consensuelle de mise en place d’un collège transitoire au CMC comme cela a été fait à la CCIM, dans l’intérêt de l’ensemble des membres consulaires du Conseil malien des chargeurs.
Toute tentative d’empêcher la mise en place d’un collège au niveau du CMC, dont le mandat bien arrivé à terme en avril 2013, sera considérée comme suspicieuse. Bénéficiant de complicité actives ou passives, le président du Conseil malien des chargeurs se permet même de lancer un appel à candidature dans le cadre l’élaboration d’une prétendue feuille de route afin de relancer les activités des commissions techniques.

Cette décision est approuvée par les mêmes membres du bureau qui curieusement avaient dénoncé la gestion opaque et unilatérale du président et menaçaient collectivement de rendre le tablier.
Que s’est-il passé entre temps ? Pourquoi le ministre de tutelle refuse d’organiser une assemblée générale des membres consulaires du district de Bamako pour leur expliquer et les convaincre de la justesse du maintien du président du Conseil malien des chargeurs et son bureau malgré la fin de leur mandat au mois d’avril 2013 ?
Pourquoi ne pas s’inspirer du cas de la Chambre du commerce et d’industrie du Mali où un collège transitoire a été mis en place enfin de mandat ?

Nous sommes ici en face de DEUX POIDS DEUX MESURES.

Les membres consulaires du Conseil malien des chargeurs sont cependant des légalistes qui ont du respect pour les autorités de transition. Mais trop, c’est trop.

Pour les membres consulaires du CMC, le maintien du président du Conseil malien des chargeurs et son bureau pour diriger la structure malgré la fin de leur mandat est un acte illégal injustifié.
Ceux-ci sont prêts à user de tous les moyens de droit pour rétablir la légalité au niveau du Conseil malien des chargeurs.

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Conseil malien des chargeurs : appel à candidatures

Dans le cadre de l’élaboration de la nouvelle feuille de route du Conseil Malien des Chargeurs, le bureau a décidé de relancer les activités des commissions techniques de travail du Conseil des Chargeurs. Les dites commissions en vigueur sont : la Commission administrative et Financière ; la Commission simplification des formalités administratives et facilitation des transports ; la Commission formation ; la Commission Infrastructures et Equipements de transport.

A cette fin, les postulants sont invités à déposer leurs dossiers de candidatures au secrétariat général en vue de la sélection et de la constitution des différentes Commissions et ce, dans les meilleurs délais. Monsieur Mansa Mady Diané, 2ème Vice-président du Conseil Malien des Chargeurs, qui assure la coordination des Commissions Techniques de travail conformément à l’article n° 71 du règlement intérieur, est chargé de l’exécution de cette relance.

Bamako, le 24 Mai 2013

Le Président Ousmane Babalaye DAOU

L’Inter de Bamako du 10 Juin 2013