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Mercredi, la cérémonie de clôture de la conférence sous-régionale sur les mutilations génitales féminines et sur la mise en œuvre du protocole de Maputo, a eu lieu sous la présidence de Mme Diallo M’Bodji Sène, ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille.

Gianfranco Dell Aliba secrétaire général de l’ONG « No peace without justice », Mamadou Diallo représentant du Fnuap et nombreux autres invités étaient présents à la cérémonie.

Participants en provenance du Bénin, Burkina Faso, Guinée, Mauritanie, Niger, Sénégal, Togo et bien sûr Mali ont planché durant les travaux , sur les législations et stratégies de sensibilisation permettant une mise en œuvre efficace des principes du protocole de Maputo.

Les travaux ont été sanctionnés par une dizaine de recommandations, engageant la responsabilité des parlementaires, de la société civile et des Etats dans la lutte contre les MGF.

Pour la ministre malienne de la promotion de la femme, les recommandations issues de la conférence, constituent un plan stratégique pour le gouvernement dans la lutte contre les MGF et un bréviaire dont s’inspirera le Mali dans la lutte contre l’excision.

Appel a été lancé par les participants à l’endroit : des parlementaires à contrôler l’action des gouvernements et s’assurer que les engagements internationaux qui protègent les libertés et les droits fondamentaux des femmes et des enfants sont mis en œuvre au niveau national ; des pouvoirs publics, élus, société civile, leaders d’opinion, associations de femmes et de jeunes, à travailler en synergie pour une large diffusion des clauses du protocole de Maputo.

Rôle des gouvernements dans la mise en œuvre des législations incitant à l’abandon de cette pratique, a été mis en avant par la conférence.

Communautés, en particulier les femmes, doivent être informées par le biais de campagnes de sensibilisation, de communication et d’information sur le contenu de la loi et sur leurs droits, selon les recommandations.

Appel a été lancé à l’endroit des partenaires internationaux à mettre à la disposition des gouvernements, les ressources financières nécessaires, afin d’épauler l’action des Ong dans l’éradication des MGF.

Le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNDPA) ainsi que les autres organismes spécialisés des Nations Unies, se sont dit prêts à appuyer tous les efforts visant à éradiquer les MGF.

Motions de remerciements à l’adresse de la présidente de la fondation pour l’enfance Mme Touré Lobbo Traoré, ainsi qu’aux autorités du Mali, pour leur engagement constant contre les MGF et pour leurs efforts dans la mise en œuvre du protocole de Maputo, ont été faites par les participants.

24 février 2006.