Décidément la guerre ouverte entre Sadio Gassama et son subordonné hiérarchique, le directeur général de la police nationale, Niamé Kéita n’est pas à son épilogue.
La cérémonie marquant le lancement de la quinzaine de la fête du cinquantenaire à la police nationale a permis aux observateurs de se mettre à l’évidence. Invité pour présider cette cérémonie, le ministre de la sécurité intérieure et de la protection civile a préféré se faire représenter par son secrétaire général. Le General Gassama ne garde t-il pas ainsi ses distances ?
Qu’à cela tienne, la police nationale a quand même fêté son cinquantenaire le samedi 16 avril 2010 au siège de sa direction. Cette cérémonie marquait le démarrage de la série d’activités programmée par direction générale de la police nationale dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de notre pays. La Police nationale entend célébrer son cinquantenaire du 16 au 30 avril 2010.
Pour le directeur général de la police nationale, de 1925, date de la création de la police nationale, à nos jours, elle a eu une évolution qualitative et quantitative avec la volonté politique des plus hautes autorités du pays.
C’est pourquoi, elle entend saisir l’opportunité qu’offre le cinquantenaire pour s’exposer au public. Pour ce faire, la police nationale entend faire des parades de motos, des exercices de maintien d’ordre, des exhibitions d’arts martiaux et d’autres missions spécifiques.
Bref, la police veut se faire découvrir par le public pour briser le mur de glace entre elle et les citoyens. Cela à travers une journée porte ouverte, des expositions de photos et l’organisation des conférences sur l’historique de la police, la sécurité routière et la situation de la sécurité dans le district de Bamako.
Aux dires du directeur général, la police va profiter du cinquantenaire pour renforcer son ancrage au sein des populations par l’information, la sensibilisation et les contacts pour leur adhésion pleine et entière. Aussi, créer et maintenir un dialogue permanent.
Youssouf Diallo
Le Quotidien de Bamako du 19 Avril 2010.
