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Oscillant entre plaisir d’être libres et déprime, les femmes seules se trouvent diverses excuses pour ne pas vivre à deux. Et si elles cachaient toutes leur peur d’aimer ? Analyse d’un phénomène et décryptage de huit fausses bonnes raisons.

Dur d’être une femme célibataire dans notre société schizophrène. D’une main, vous êtes propulsée « sociotype moderne », et vous vous retrouvez en une des magazines comme les nouvelles aventurières. De l’autre, vous êtes assommée de méthodes pour rencontrer l’âme sœur : en sept minutes, sur Meetic, en vacances, voire le soir de la Saint-Valentin ! A vous de vous situer dans cet incessant grand écart entre Friends et Le Bachelor.

« Je nage en pleine ambivalence, témoigne Laetitia, 32 ans, attachée de presse dans une maison d’édition. J’adore ma vie, mon boulot, mes copines. Et je suis capable de passer un week-end cloîtrée à me dire que personne ne m’aime. Dans la même semaine, je peux ainsi alterner des périodes d’exaltation absolue et des moments de franche déprime. Sans oublier que dès que l’on m’interroge sur mon célibat, je sors mon costume de superwoman, et je défends bec et ongles un statut dont, en réalité, je n’ai qu’une envie : sortir. »

Un sentiment d’impuissance

Cela fait dix ans que la psychothérapeute Sylvie Tenenbaum reçoit des femmes en souffrance avec leur célibat. « Elles se torturent l’esprit pour comprendre ce qu’elles appellent “l’échec” de leur vie affective. Mais il suffit d’écouter leurs a priori sur les hommes, d’observer leurs comportements et leurs choix de partenaires, pour comprendre que la peur est à l’origine de leurs attitudes et de leurs errements. »

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