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Entre la Femafoot et le monde footballistique malien, tout commence d’abord par une page d’amour et beaucoup d’espoir, fruits d’une image d’Epinal qui fit croire qu’il suffirait de confier les rêves de la FEMAFOOT à d’anciens footballeurs pour que le sport roi en terre malienne soit le premier de l’Afrique.

Ce fut ainsi et vous trouverez aujourd’hui dans les couloirs, et entre les murs de la Femafoot tous les vestiges et fossiles de notre football avec hélas des résultats jusque là frustrants. Par la turpitude du président Salif Keïta, celui là même en qui tout le Mali voyait le sauveur du foot-ball malien l’on perdit notre fauteuil à la FIFA, une sortie par la petite porte lors de la CAN au Ghana, le fameux contrat des dupes Ikatel-Femafoot, j’en passe et j’en garde, puisque le plus beau reste certainement à venir.

Aujourd’hui, l’horizon n’est pas si sombre pour le foot ball malien, même si entre le locataire du département des Sports et celui de la Féderation Malienne de Foot ball, c’est le jour et la nuit. Autant l’un est homme de devoir et de droiture autant le second ne connait de devoir qu’envers ses intérêts. Nous voilà engagés aujourd’hui sur plusieurs fronts, face à de grandes échéances, de grands défis avec cet attelage hybride.

Mais le diable a encore de beaux jours devant lui, puisque la moindre petite victoire suffit au bonheur du sportif malien. Alors les intrigues peuvent aller bon train au sein de la Femafoot qui ne manque jamais de bouc émissaire pour cacher ses écarts.

L’heure est cependant à la vigilance et il appartient aux amoureux du ballon de faire en sorte que plus jamais quelqu’un d’aussi déloyal ne se retrouve à la tête de la fédération.

Aucune série de victoires ne devrait nous faire oublier les cauchemars passés et même présents. La Femafoot est abonnée au déni envers ses partenaires, elle ment quand elle fait circuler le bruit que c’est le ministère qui ne l’autorise pas à accéder aux 26 millions que la CAF lui a octroyés, simple subterfuge pour ne pas payer ses prestations. Alors qui en profite?

C’est parce qu’elle ne tient aucun compte des intérêts réels de la collectivité qu’elle s’était engagée dans un processus de contrat dont le finalité aurait été déloyale envers beaucoup de ses sponsors. Et c’est là l’objet de notre mise en garde.

Aujourd’hui, un des témoins principaux de ce théâtre avec comme protagoniste Orange Mali-Femafoot-Airness-Ministère des Sports et Mali Média a décidé de lever le voile sur les dispositions confidentielles, déloyales et contraignantes de ce contrat avorté.

Nous osons croire que nous serons à même de porter à votre connaissance ses confidences dans les jours à venir sur cette intrigue qui s’était nouée juste au seuil de la dernière CAN. Pourquoi l’échec ?

– Quelles étaient les exigences d’Orange Mali ?
– Le rôle d’Airness, du ministère des Sports?
– De l’agence Mali-Média ?
– Les promesses de la Femafoot?
-Le montant promis?

La rédaction

05 Novembre 2008