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Selon lui, il s’agit de tirer le maximum de bénéfices de l’information pour proposer des données fiables à l’ensemble des acteurs du développement de notre pays.

La création de MALI-SONDAGE s’inscrit dans une volonté de combler le vide créé par l’absence d’une véritable institution de sondage dans notre pays, un manque qui est à l’origine de nombreux échecs.

 » Le Mali manque d’institutions de sondage autonomes, régulières et surtout crédibles, ce qui est un handicap« , a signalé le promoteur qui compte travailler avec une vingtaine de personnes dont 15 correspondants dans les régions.

Elles sont divisées en deux groupes: une équipe chargée de collecter les informations auprès de la population cible et un groupe pour l’évaluation et l’interprétation des données.

Ce sont les populations rurales qui auront les privilèges de s’exprimer sur la marche du pays, précisément sur la nouvelle politique de développement agricole initiée par le gouvernement depuis qu’Amadou Toumani Touré est au Palais de Koulouba.

A partir du mois de novembre, MALI-SONDAGE lancera ses activités avec un premier thème concernant l’évolution des mentalités au niveau rural.

Ses enquêteurs auront comme tâche principale de recueillir des informations afin d’évaluer l’appropriation par les producteurs agricoles des nouveaux textes agricoles comme le nouvelle loi d’orientation agricole, la mécanisation de l’agriculture, la gestion des problèmes fonciers, l’approvisionnement en intrants agricoles…

La parole sera donnée aux acteurs des zones agricoles de Kita, Sikasso, Koutiala, Ségou, Badiangara et de Gao afin qu’ils se prononcent sur le thème “l’évolution des mentalités en milieu rural”.

Pour recueillir l’avis des populations par rapport à l’évolution du pays et singulièrement à son développement, les questions suivantes seront initiées: Comment perçoivent-elles la loi, la mécanisation de l’agriculture, les actions du président de la République?

Que pensent-elles également du ministre en charge de l’agriculture concernant la gestion foncière, des intrants agricoles? Est-ce que le métier d’agriculteur est aujourd’hui valorisé?

La publication des résultats de cette première enquête est attendue dans la seconde moitié du mois de novembre.

Oumar SIDIBE

31 octobre 2005.