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Le jeudi 3 Juillet 2008 les professionnels de la santé étaient en conclave au Centre International de Conférences de Bamako (CICB). La cérémonie d’ouverture de la rencontre était présidée par le ministre de la Santé, M. Oumar Ibrahim Touré, accompagné des membres de son cabinet.

Durant trois jours, ces acteurs de la santé ont planché sur un aspect important : le bon accueil à réserver aux malades et autres utilisateurs des établissements de santé publics et privés.

Rappelons qu’au Mali, au niveau des établissements de santé, le bon accueil demeure un problème crucial . C’est pourquoi, conformément à la vision du Programme de Développement Economique et Social (PDES) du Président de la République, le département de la Santé a élaboré une Feuille de Route dans le cadre du renouveau de l’action publique, pour la période 2008-2012.

Le renouveau de l’action publique est l’ensemble des activités développées par les ressources humaines de l’administration publique et centrée sur la satisfaction du citoyen en temps voulu. Il s’agit là, à tous les paliers de décision, de placer les usagers au centre des préoccupations de l’administration publique, à travers l’écoute, le parti pris de l’action, la mobilisation autour d’une valeur-clé et la simplification des procédures.

Dans le domaine de la santé, la concertation de ce renouveau de l’action publique suppose, pour les proféssionnels de la santé, une approche humaine et humanisée. Selon le ministre de la Santé, pour qu’il y ait cette approche, il faut agir envers les autres comme l’on aimerait qu’ils agissent envers vous-mêmes. A l’en croire, cette confiance des utilisateurs des établissements de santé doit être acquise et renforcée.

Pour la circonstance, le ministre Oumar Ibrahim Touré a cité un propos d’un médecin-communicateur, M. Olivier Bismuth, qui disait : “Un malade bien accueilli est à 50 ou 60% guéri ”.En sa qualité de ministre de la Santé, M. Touré a pour la cause, recommandé que les comportements et habitudes des agents de la santé soient orientés de façon appropriée, à l’effet de la satisfaction du désormais “malade roi ”.

Car nos professions et ceux qui les exercent se justifient tout simplement parce qu’il y a des malades et des personnes à risque “, dira t-il.


Mariétou KONATE

08 Juillet 2008