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Pour traduire dans les faits, ses promesses électorales, IBK peine à convaincre les Maliens, malgré certaines annonces. La lutte contre la corruption et l’utilisation des biens de l’Etat à des fins personnelles ; la transparence dans la gestion des affaires publiques ; l’égalité de tous devant une administration publique au travail ; une justice égale pour tous, la lutte contre l’impunité, restent encore des choses dites et non faites.

Après 100 jours d’exercice à Koulouba, IBK tente de convaincre, mais ce qu’il dit reste toujours sous la coupe des effets d’annonce. Les enquêtes annoncées contre les responsables des inondations ayant fait des dizaines de victimes, restent sans suite ; la presse a plusieurs fois dénoncé l’utilisation par certains ministres, des véhicules de l’Etat dans la campagne électorale des législatives que le Rpm parti présidentiel vient de remporter.

En revanche certains signaux semblent annoncer un déclic : IBK a décrété l’année 2014, année de la lutte contre la corruption, 100 dossiers où il y a des soupçons de détournement de deniers publics ont été transmis à la justice ; l’arrestation du PDG du Pmu Mali où le vérificateur a décelé 34 milliards de pertes, l’annulation probable de la procédure d’attribution de la troisième licence de téléphonie, les arrestations de magistrats, l’annonce de la mise en place de la haute cour de justice, qui viserait plus des ministres soupçonnés que le président ATT.

B. Daou

Le Républicain du 6 Janvier 2014