Dans le cadre de la diversification des filières de formation selon le niveau de formation d’une part, et de la mise à disposition de référentiels de formation au service des divers opérateurs de formation d’autre part, le ministère des Enseignements Secondaire, Supérieur et de la Recherche scientifique (MESSRS) a élaboré, selon l’approche par compétences, dix nouveaux programmes d’étude de l’enseignement technique et professionnel.
Lesdits programmes ont été validés au terme d’un atelier qui s’est déroulé du 25 au 29 Août 2008 et auquel ont pris part les différents acteurs de cet ordre d’enseignement.
La cérémonie de clôture s’est déroulée sous la présidence du ministre de l’enseignemnet Secondaire, Supérieur et de la recherche Scientifique, le Professeur Amadou Touré, en présence du Directeur de l’Enseignement Technique et Professionnel (DNETP), M. Daouda Simbara, du Directeur de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE), M. Makan Moussa Cissoko, du Directeur du Centre National de l’Education (CNE) et du représentant résidant de la Banque Africaine de Développement (BAD).
Des objectifs visés
Rappelons qu’à cette initiative réalisée grâce au soutien de la BAD ont pris part les cadres du CNE et de la DNETP, les membres de la commission d’élaboration des programmes de formation, les enseignants et professionnels… Les objectifs visés par cet atelier de cinq jours sont, entre autres, la vérification de la cohérence des documents et de l’harmonisation des programmes, la détermination de la pertinence des composantes, de l’applicabilité et de l’adaptabilité desdits programmes.
Rappelons qu’avec l’appui technique d’un consultant, le ministère de l’Enseignement Secondaire, Supérieur et de la Recherche Scientifique avait mis en place une commission d’élaboration de programmes qui a travaillé suivant un cadre méthodologique.
C’est ainsi qu’après analyse, cette commission a élaboré des projets et programmes de formation et des guides pédagogiques pour chacune des dix filières : à savoir, la pisciculture, la mécanique agricole, l’agriculture (pour l’IFP de Diré), le moteur marin, le tissage, la tapisserie, la fabrication d’embarcations légères, l’hôtellerie et l’acceuil (pour l’IFP de Sévaré) l’agro-alimentaire et l’électroménager (pour l’IFP de Ségou).
Face au contexte de l’emploi
Dans la mise en oeuvre du Programme Décennal de Développement de l’Education (PRODEC), il est apparu nécessaire de réorienter le système d’Enseignement Technique et Professionnel (EPT) pour lui permettre de faire rapidement face aux nouvelles situations dictées aussi bien par le marché du travail que par l’évolution technologique. Pour cela, le PRODEC a préconisé, d’une part, l’amélioration de l’offre, de la qualité et de la gestion de la formation, d’autre part, l’élaboration de programmes de formation souples et adaptables.
Il est à indiquer que la qualité de la formation dépend particulièrement du niveau et des compétences du formateur, ainsi que de la qualité des programmes de formation destinés à être dispensés aux demandeurs de formation, de façon à les préparer le mieux possible aux besoins de l’emploi visé.
Dans son intervention lors de la clôture de l’atelier, le Directeur de l’Enseignement Technique et Professionnel, M. Daouda Simbara, a mis l’accent sur l’importance de cette rencontre. Au passage, il a remercié la Banque Africaine de Développement pour son appui qui a sans nul doute favorisé la tenue de l’atelier. L’intervention du Directeur de l’Enseignement Technique et Professionnel a été suivie d’une lecture des résolutions et recommandations issues de la rencontre.
Pour sa part, le ministre Amadou Touré s’est félicité de la tenue de cet atelier tout en remerciant la BAD pour son appui. Pour terminer, il a attiré l’attention surtout sur les avantages de ces programmes qui viennent d’être validés.
Laya DIARRA
01 Septembre 2008