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Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mme Siby Ginette Bellegarde et les partenaires multiplient les rencontres pour trouver des solutions aux différents problèmes de l’enseignement supérieur. Après les membres du bureau de l’AEEM, elle s’est entretenue avec les responsables des différentes structures relevant de son département. Ces rencontres ont eu lieu durant la première semaine du mois de mars.

Dans le cadre de ses rencontres avec les partenaires, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mme Siby Ginette Bellegarde, a reçu, le 2 Mars dernier les membres du Bureau de Coordination de l’Associations des élèves et étudiants du Mali (AEEM). C’était dans la salle de réunion du Cabinet. Aux responsables des étudiants qui ont demandé les suites réservées à leurs revendications, le Ministre a promis qu’il examinera le dossier en concertation avec avec son homologue en charge de l’éducation, tous deux étant concernés.

Le bureau de coordination s’est réjoui de cette promesse avant de faire part au ministre de certaines de ses doléances qu’il juge urgentes. Il s’agit, entre autres, des responsables de l’AEEM ont fait allusion aux trousseaux et bourses non encore perçus par la majorité de leurs militants et de certains nouveaux bacheliers non inscrits. Au cours des discussions, il a aussi été question de l’ouverture de l’Université de Ségou, la fermeture de l’Université Kankou Moussa, la crise de locaux au CESB, les filières dites  » courtes «  de l’ENI, les bus pour le transport des étudiants.

A ces nombreuses interrogations, les responsables estudiantins, le ministre et ses collaborateurs ont donné des reponses pertinentes. Des réponses qui ont été confortées par les explications du Directeur Général du Centre National des Œuvres Universitaires (CENOU), Abdoul Haidara et du Recteur de l’Université de Bamako, le Professeur Amadou Diallo, dans leurs domaines de compétence respectifs.

Quelques jours après avoir reçu les représentants de l’Association des élèves et étudiants du Mali, le ministre s’est entretenu avec les responsables des différentes structures relevant de l’Enseignement supérieur. Les thèmes abordés étaient relatifs à l’insécurité et à l’insalubrité dans l’espace universitaire ainsi qu’aux heures supplémentaires.

Un ensemble de mesures ont été proposées pour lutter contre l’insécurité et l’insalubrité dans l’espace universitaire parmi lesquelles on peut citer l’application stricte du règlement intérieur. Pour les structures qui en disposent, Mme le ministre a demandé son actualisation et son application par tout le monde.

Celles qui n’en disposent pas doivent s’en doter et l’appliquer. L’interdiction formelle du port des armes dans l’espace universitaire, la dénonciation de tous les fauteurs de troubles et le recours aux forces de l’ordre chaque fois que cela s’avère nécessaire viennent compléter les mesures envisagées. Pour renforcer celles-ci, la clôture des franchises universitaires s’impose.

De même, étant donné que la cause de l’agitation sur le campus reéside dans le retard de paiement des bourses, certains responsables de structures ont proposé de diligenter leur bancarisation. Selon d’autres responsables, la gestion du campus doit être confiée au CENOU comme c’est le cas partout, afin de mettre fin aux installations anarchiques (kiosques, restaurants cantines).

Enfin, au sujet des heures supplémentaires, Mme Siby Ginette Bellegarde a exhorté les responsables de structure à plus de transparence et de diligence dans la gestion de celles-ci pour ne pas les laisser s’accumuler . « Faites sortir les arrêtés ne serait ce que ceux d’un trimestre pour qu’on paie les bénéficiaires. Une meilleure gestion des heures supplémentaires est aussi un moyen de les revaloriser «  a déclaré le ministre en conclusion.

Cheickna Diawara, Chargé de mission

15 Mars 2010.