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Après le sursis à la révision constitutionnelle, l’ultime chance qui s’offre au président IBK pour consolider les acquis de son quinquennat reste la promotion des compétences nationales en dehors de sa majorité. Une telle option donnerait plus de visibilité à ses nombreux efforts aujourd’hui noyés dans l’incurie quasi-généralisée.
IBK se doit vite d’appeler les compétences sans considération de leur coloration politique. Porteur d’un projet de société qui a séduit des Maliens, il pourrait ainsi redresser la pente grâce à une gouvernance, basée sur la compétence et le mérite.
L’échec ou les difficultés de son projet référendaire sont donc intimement liées à la qualité des hommes et femmes qui composent sa majorité. Plus qu’une urgence, c’est une question de survie politique pour le chef de l’Etat d’injecter du sang neuf à ses actions comme la préparation des élections de 2018 en mettant sur la brèche les hommes et femmes dévoués à la patrie.

Déjà des actes louables corroborent les bonnes intentions du président pour le pays. A titre d’exemple, la riposte des FAMa au terrorisme à Tombouctou, fruit de la remise en condition de l’outil de défense nationale dont le principal artisan n’est autre que le chef de l’Etat. Alors M. le président ?

DAK

L’Indicateur du Renouveau du 22 Août 2017