La cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence du Président de la République Amadou Toumani Touré. Il y avait également pour la circonstance le président de l’Assemblée nationale Ibrahima Boubacar Kéïta, du Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga, des membres du gouvernement, des président des institutions de la République, des ambassadeurs et plusieurs autres personnalités.
L’objectif de ce programme emploi-jeunes est selon le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mme Diallo M’Bodji Sène, de contribuer au développement économique et social du pays en offrant le maximum de possibilités d’emplois aux jeunes.
Dans le cadre du renforcement de l’employalibité des jeunes, l’APEJ, a placé en stage de qualification 1144 jeunes, pour un coût global de 585.737.796 F Cfa, qu’elle a supporté avec les entreprises publiques et privées. En matière d’apprentissage, l’APEJ a organisé des sessions de renforcement de capacité à l’endroit de 880 jeunes dans les domaines divers (maintenance des équipements biomédicaux, le BTP, le guidage touristique etc.
Plus de 2000 jeunes dans les différentes régions de notre pays ont bénéficié des actions de formations en entreprenariat selon le module «crée», qui signifie «créer votre propre entreprises» – plus de 400 plans d’affaires ont été réalisés par les jeunes eux mêmes pour être finalisés par des bureaux d’études en vue de leur soumission aux institutions financières.
Au niveau des halles de Bamako, la ministre n’a pas manqué de rappeler que
426 magasins sont mis à la disposition des jeunes. Aujourd’hui 136 jeunes ont constitué un groupement d’intérêt économique (GIE) dénommé «jeunes commerçants pour le développement de halle de Bamako» l’appui apporté à ce GIE dira le ministre s’est traduit par la signature d’un protocole tripartite de partenariat APEJ/jeunes/CAECE pour la mise en place d’un fonds de garantie de 100 millions de F Cfa.
Dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication, l’APEJ dira Mme Diallo M’Bodji Sène, a noué un partenariat avec les opérateurs pour l’installation des jeunes dans le secteur. Ce partenariat s’est traduit par la formation de 100 jeunes aux techniques de gestion de télés centres privés et à la constitution de 40 GIE pour un investissement de 295 millions de F Cfa. L’APEJ, a également adopté une approche basée sur l’exploitation du potentiel emploi des filières agricoles de notre pays. C’est pour cela, que l’APEJ est initiatrice de la création de deux sociétés fruitières (l’une à Yanfolila et l’autre à
Bougouni) par des collectivités locales associées à des investissements privés.
En ce qui concerne d’une part la facilitation de l’accès des jeunes ruraux au marché du travail et d’autre part le développement local, l’APEJ dira M’Bodji Sène a noué avec l’office du Niger un partenariat pour l’installation des jeunes. Ce partenariat qui vient de bénéficier de l’appui financier du grand-duché de Luxembourg, et bénéficiera bientôt de l’appui de la BOAD pour l’aménagement de 2000 hectares et l’installation de 500 jeunes agriculteurs modernes.
Une activité qui rentra selon le ministre dans le cadre du programme multisectoriel d’investissement intensif en emploi rural (PROMIIER) En dehors des résultats énoncés, M’Bodji Sène a estimé, que de nombreux projets de création d’emplois sont entrain d’être scellés. Selon elle, le programme de volontariat est une action spécifique ; visant à résoudre une double préoccupation : «offrir des opportunités d’emplois à de nombreux jeunes diplômés et pallier l’insuffisance du personnel dans l’administration publique».
Ce programme est caractérisé par un engagement unilatéral et volontaire du jeune. Il permettra aux jeunes diplômés à se familiariser avec les réalités et contraintes des services publics, d’acquérir un savoir-faire et surtout une certaine expérience leur facilitant l’accès aux emplois, a-t-elle expliqué.
Le maire de la Commune V dans son mot de bienvenue, s’est dit engager et disponible pour accompagner ce programme de 2000 jeunes volontaires dans sa commune. Ensuite, Ibrahim Haïdara a signé l’acte d’engagement au nom des 2000 jeunes volontaires en remettant au président de la république.
Le président de la république, dans un message à l’endroit de ces jeunes, a souligné que l’emploi est devenu aujourd’hui non pas la préoccupation d’un pays ou d’un continent, mais une préoccupation universelle. C’est pour cette raison dira ATT, que l’Union Africaine (UA), a organisé un sommet des chefs d’Etat à Ouagadougou l’année dernière pour se pencher sur les difficultés que rencontrent les jeunes.
L’emploi jeunes n’épargne ni pays riche, ni pays pauvres. Selon lui, les jeunes sont confrontés parfois à une difficile équation. C’est face à ces équations que le niveau politique a décidé de créer l’APEJ et le fonds national pour l’emploi au niveau des institutions des entreprises. ATT à lancé un appel à soutenir ces actions. Il a par ailleurs demandé aux aînés de ces 2000 volontaires jeunes, de les former, mais aussi de les sanctionner au besoin.
Hadama B. Fofana
(Stagiaire)
12 mai 2005