Partager


A quelques heures de la clôture du dépôt des candidatures pour les élections législatives, les états-majors des différents partis politiques s’activent pour constituer leurs listes et faire des alliances susceptibles de leur procurer la victoire au prochain scrutin législatif.

Le Parti pour la renaissance nationale (Parena) a d’ores et déjà décidé de lancer certains de ses ténors dans la bataille pour l’hémicycle même si toutes ses listes ne sont pas encore constituées.

En effet, Tiébilé Dramé, président du parti du Bélier blanc et candidat malheureux à l’élection présidentielle du 29 avril dernier, est candidat dans son fief de Nioro du Sahel, qui avait jeté son dévolu sur l’honorable Cheickna Hamallah Bathily (UDD, néo-URD) en 2002.

En plus de Tiébilé Dramé, Me Amidou Diabaté a aussi fait acte de candidature dans la circonscription électorale de Kita. Le secrétaire général du Parena en sera à sa deuxième tentative dans la Capitale de l’arachide après sa défaite aux législatives de 2002.

A ceux-ci, il faut surtout ajouter Djiguiba Kéita, secrétaire à la communication du Parena, plus connu sous le sobriquet de PPR. Comme Me Diabaté, PPR est candidat pour la deuxième fois consécutive dans sa ville natale de Macina, qui a droit à deux députés. Il sera sur la même liste que Tiéboné Tangara de son parti, maire de la Commune de Sana dans le chef-lieu de Saye.

Pour se faire élire, PPR croisera le fer avec notamment les candidats du RPM, de l’URD, de l’Adéma, ce dont il n’a pas peur. « Je suis confiant et je crois qu’il ne faut pas avoir peur de se présenter aux élections ».

Toutefois, PPR se garde de parler de revanche après avoir été battu en 2002. « Ce n’est pas une revanche, c’est un choix démocratique. J’ai été légalement battu par la liste de l’Adéma en 2002 et j’ai accepté les résultats », reconnaît-il humblement.

Ogopémo Ouologuem
(stagiaire)

16 mai 2007.