A la veille des élections législatives prévues pour le 25 novembre et 16 décembre on assiste des démissions multiples des militants des partis politiques. Ces démissions s’expliquent parfois par la recherche démesurée de l’intérêt personnel et souvent le non respect des textes des structures du parti.
La politique, selon la définition étymologique est une activité sociale dans laquelle les membres d’une société établissent, modifient les normes de leur collectivité et décident ensemble de leur avenir. Par contre, dans plusieurs pays et notamment le nôtre, la politique est un jeu d’intérêt et ils sont rares, parmi les politiciens, qui se soucient des préoccupations des populations. Ils se lancent dans la politique pour avoir un meilleur avenir pour eux-mêmes et non pour œuvrer pour le développement de leur communauté. Si le gouvernement de l’ancien premier ministre Moussa Mara avait inclus dans la loi électorale des stratégies susceptibles d’endiguer la transhumance politique, force est de savoir que cette pratique de politiciens est un jeu d’intérêt.
En effet, depuis l’annonce des élections législatives plusieurs militants et militantes ont abdiqué leur parti respectif au profit d’autre parti, et certains préfèrent l’indépendance pour se représenter aux échéances électorales. Quelles sont les raisons de ces démissions multiples?