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Malgré les interventions faites et l’implication du comité de suivi depuis le mois d’avril dernier pour que les différents protagonistes de la crise du football malien s’entendent afin que la hache de guerre soit enterrée pour le bonheur des footballeurs et du peuple malien, les difficultés demeurent. La division est visible et constatée au niveau des acteurs du football. Notamment chez les dirigeants et les journalistes sportifs, etc.

C’est dans cette situation inquiétante que l’élection du nouveau président de la Fédération Malienne de Football (FEMAFOOT) se tiendra le 8 Octobre 2017. Les observateurs du football craignent une rebelote de la crise de 4 ans que notre football a connu. Quel secteur du sport peut apaiser l’espace du football en cette période électorale de la Femafoot?

Un observateur averti qui a tenu a gardé l’anonymat croit dur comme fer que ce sont les journalistes sportifs qui peuvent apporter l’accalmie avant, pendant et après cette élection ; qui peuvent éviter à notre football d’éviter d’être devant la Caf, la Fifa ou le tribunal arbitral du sport (TAS) au lendemain du 8 octobre prochain. «Si tous les journalistes se démarquaient aujourd’hui des différents camps qui luttent pour avoir le fauteuil du président de la Femafoot, qu’ils jouent pleinement leur rôle d’hommes de médias sans parti pris; je suis sûr qu’au soir du 8 octobre prochain, ils contribueront à ce que notre football ne sombre pas dans la crise qu’elle a connu durant ces quatre années.

Si les journalistes acceptent aujourd’hui de se parler, de discuter, de trouver un terrain d’entente entre eux d’abord. Ensuite formuler une charte électorale à l’endroit des candidats à la présidence de la Femafoot pour qu’ils signent afin d’avoir un bureau consensuel après élection (que les deux camps travaillent ensemble), ils rentreront dans l’histoire, ils contribueront à résoudre à 80% la crise de notre football.

En somme, ils doivent faire en sorte d’amener les parties à une élection saine, transparente, crédible», suggère notre interlocuteur auprès de la presse sportive. Car, dit-il, il ne faut pas se voiler la face, ce sont les journalistes sportifs qui amplifient les choses sur les ondes des radios, dans les colonnes des journaux, etc. ; car c’est par eux que les différents candidats ou camps se servent pour insulter. «Les hommes de médias peuvent mettre fin à tout cela en cessant d’être des marionnettes, en disant que c’est dans le sport qu’ils vivent, qu’ils ne doivent en aucun cas s’amuser avec, à le voir descendre dans les enfers. »

Selon lui, on peut supporter un camp sans insulter l’autre camp. On peut supporter tout en disant la vérité même à celui qu’on supporte. La presse surtout sportive doit prendre date avec l’histoire en réussissant cette élection. Son rôle, poursuit notre homme, doit aller vers les protagonistes de la crise de la ligue de Ségou en leur disant, demandant de mettre le Mali au dessus avant l’élection. Tout comme les protagonistes de la crise de la ligue de Kayes.

L’appel de ce monsieur qui a été décoré par quatre président maliens pour le travail bien fait, son amour à la patrie et qui a servi plus de cinq premier ministres, sera-t-il entendu par les journalistes sportifs maliens ? Il le faut pour le bonheur du football malien et du Mali tout court.

Hadama B. Fofana

Du Août 2017