Vendredi, une rencontre entre experts du ministère de l’Éducation nationale et leurs partenaires techniques et financiers sur la question de l’appui budgétaire sectoriel pour la nouvelle année 2007 a eu lieu sous la présidence de Barthélémy Togo, secrétaire général dudit département.
Etaient présents directeurs des services centraux de l’éducation, représentants du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, et du chef de cabinet du ministère de l’Économie et des Finances.
Examiner le niveau encourageant des indicateurs de performance et les déclencheurs macro-économiques et sectoriels nécessaires pour le décaissement de la première tranche fixe du financement du Programme d’investissement sectoriel de l’éducation (PISE II) était le principal objectif de cette rencontre.
Rappel a été fait par Mr Togo de la signature en juillet 2006, d’un arrangement spécifique relatif à l’appui budgétaire sectoriel en faveur du deuxième programme sectoriel de l’éducation, après une première phase couronnée de succès.
Mr Togo a estimé que des facteurs favorables, comme l’existence d’un cadre macro-économique soutenable, déjà reconnu par l’une des revues annuelles du programme du FMI ; la conclusion positive de la revue du cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (Cslp) l’année dernière, la conclusion positive de la revue du plan d’action pour l’amélioration et la modernisation de la gestion des finances publiques auquel s’ajoute la place non négligeable occupé par le budget de l’éducation dans celui de l’Etat, autorisent le département en charge de l’éducation nationale, à solliciter des PTF un premier décaissement.
Youba Ba, directeur administratif et financier du MEN, a quant à lui, abordé le thème des déclencheurs macro-économiques et sectoriels. Mr Ba a salué l’état satisfaisant et encourageant des indicateurs de performance, tels l’évolution enregistrée par l’enveloppe budgétaire allouée au secteur de l’éducation qui cette année s’élève à 30,13 % contre 30,07 % en 2006.
Suite aux analyses faites sur l’utilisation des fonds attendus, il ressort, de commun accord avec les partenaires, que la priorité sera donnée dans le cadre des charges récurrentes prévues, à l’éducation de base, puis à l’enseignement technique et professionnel, a indiqué Mr Ba.
13 février 2007.