Partager

Clôturant les travaux de la consultation, le directeur national du travail, Mamadou Diakité, représentant le ministre de la Fonction publique, de la Réforme de l’Etat et des Relations avec les institutions, a indiqué, comme pour apporter de l’eau au moulin des séminaristes, que l’éducation, la formation professionnelle et l’apprentissage sont les premiers remparts contre les pires formes de travail des enfants.

Il a salué la qualité des contributions et les recommandations pertinentes issues de la consultation régionale.

Dramane Haïdara, le directeur adjoint du Bureau de l’OIT pour le Sahel à Dakar, a pour sa part promis que le BIT mettra tout en œuvre pour aider les Etats participants au Programme international de lutte contre le travail des enfants (Ipec) à décliner en actions concrètes la stratégie proposée pour lutter contre les pires formes de travail des enfants.

Par la voix de Moulaye Hassane Tall, les participants, ont encore une fois rappelé que l’éducation, la formation professionnelle ou l’apprentissage sont également des moyens d’insertion des enfants victimes du fléau.

Ils ont recommandé le renforcement du cadre législatif et institutionnel, la sensibilisation et l’information des communautés avec lesquelles ils ont promis d’identifier les créneaux porteurs en vue de fixer les enfants retirés.

A. M. T.

18 juillet 2005