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Le 13 septembre passé, à l’hôtel Kamankolé, en marge des travaux de lancement du (PISE) II, Mamadou Lamine Traoré, ministre de l’Éducation nationale a rencontré ambassadeurs et chefs des missions résidentes.

Cette rencontre découle de la volonté des pouvoirs publics de créer un cadre de dialogue et d’échanges mutuels entre les partenaires techniques et financiers et le ministère de l’Éducation nationale.

Les travaux ont porté sur la décentralisation et déconcentration des structures scolaires dans la mise en oeuvre du PISE II, ainsi que la scolarisation des filles.

Rôle moteur des collectivités territoriales, communes et cercles, dans la planification et le développement de l’éducation de base, a été souligné par le ministre de l’éducation nationale.

L’État malien consacre 30% de son budget au ministère de l’Éducation nationale. A l’occasion du lancement du (PISE) II, annonce a été faite par Boubacar Bamba, attaché de cabinet du ministère de l’Éducation nationale, et Bonaventure Maïga, conseiller technique, qu’environ 361,8 milliards, seront consacrés au fonctionnement et 200,6 milliards à l’investissement. Quant au budget national, il contribuera à hauteur d’environ 371 milliards et les partenaires techniques et financiers à hauteur de167 milliards entre 2006 et 2008.

Désormais, les communes élaboreront leur plan de développement éducatif communal en cohérence avec les objectifs du PISE II.

Les communes, à travers l’Agence nationale d’investissement des collectivités territoriales (ANICT), participent au financement du PISE II, à hauteur de 25,9 milliards de Fcfa.

Les collectivités territoriales, seront appuyées techniquement et conseillées par les Centres d’animation pédagogique (CAP), ainsi que les Académies d’enseignement.

Le budget de fonctionnement de l’école à soumettre aux communes sera élaboré par les Comités de gestion scolaires (CGS).

Au niveau local et régional, les CAP et les AE assureront la supervision des activités du PISE II.
Les deux Agences d’exécution, l’Agetipe et l’Agetier, aidées par les services régionaux des travaux publics et les collectivités locales, assureront la maîtrise d’ouvrage délégué à travers des conventions avec le ministère de l’Éducation nationale.

Selon le ministre de l’éducation, pour accélérer la scolarisation des filles et la formation des femmes, le porte à porte ainsi que le repérage des zones, sont nécessaires.

Parrainage des filles consistant à prendre en charge un certain nombre d’entre elles et de suivre leur progression jusqu’à la fin du cycle fondamental, a été préconisé par le ministre de l’éducation nationale.

La signature d’une convention entre le ministère de l’Éducation nationale et l’ANICT a mis fin à la cérémonie.

19 septembre 2006.