Le président Amadou Toumani Touré prêtera serment demain matin devant Dieu et le peuple malien de servir le Mali, de défendre sa souveraineté nationale et de défendre la forme républicaine de l’Etat pendant son second et dernier mandat de 5 ans.
L’élection présidentielle du 29 avril a battu tous les records dans des domaines variés : plus grand score obtenu pour le candidat élu (71 %), plus faible taux de participation (36 %), plus grand nombre de requêtes en annulation, plus grand retard accusé par la Cour dans la proclamation des résultats (plus de deux heures).
Elu président, le nouvel ancien chef de l’Etat a l’obligation de réussir s’il veut rester l’homme du 26 mars 91. Il devra, pour ce faire, remettre le peuple malien au boulot. Lui donner le goût du travail bien fait, le goût du mérite. L’affairisme et la corruption ont été les grands fléaux du premier mandat d’ATT. Le second doit être celui de la récompense du mérite.
L’impunité et le népotisme doivent être combattus avec la dernière rigueur. La justice doit être assainie. Les magistrats corrompus doivent être dénoncés et « dégagés ».
La robe ne doit plus être un refuge pour des malfrats. L’école doit redevenir le lieu d’apprentissage, d’éducation, de formation de l’homme.
Le Mali, notre pays, n’est pas un pays riche certes, mais le grand handicap est la présence de la mauvaise gestion à tous les niveaux de l’Etat.
Durant le 1er mandat, nous avons beaucoup fêté, dansé. Il est temps que place soit faite durant le 2e mandat au travail, au travail bien fait.
07 juin 2007.