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Ainsi, vendredi, au palais des congrès de Bamako, la cérémonie officielle de lancement de la semaine de l’intégration africaine a eu lieu, sous la présidence de Ousmane Issoufi Maïga, premier ministre.

Oumar Hamadoun Dicko, ministre des maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine, Moctar Ouane, ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, chefs de missions diplomatiques et consulaires accrédités au Mali, et nombreux autres invités étaient présents à la cérémonie.

Très vite, le Mali, selon le ministre de l’intégration africaine, a compris que les micros états africains, n’ont de chance de survivre que dans l’Union.

Le Mali, dans sa quête permanente de l’Unité Africaine, a depuis 1960, été de tous les combats et a apporté une contribution politique de qualité, tant au plan régional qu’au niveau continental.

C’est ainsi, que grâce à la volonté politique du Mali de cultiver avec constance l’idéal d’intégration, la semaine de l’intégration africaine est devenue une institution dans notre pays.

Chaque année, le 25 mai, elle se déroulait à l’occasion de la célébration de la journée de l’Afrique.

Mais cette année, à cause des festivités commémoratives du 30ème anniversaire de la CEDEAO qui ont eu lieu en mai dernier, l’édition de 2005 a été décalée.

L’édition de 2005 se veut innovatrice, avec l’invitation des premiers responsables de l’Union Africaine, de la CEDEAO, de l’UEMOA et de l’OMVS.

Discuter des enjeux du processus d’intégration en cours, reste le principal objectif de cette rencontre.

Au programme de cette année, aura lieu, une journée spéciale consacrée à chacune des organisations régionales, afin que leurs responsables puissent partager avec nos compatriotes et communautés africaines résidant chez nous, problèmes d’intégration sur le continent et singulièrement dans notre sous-région.

Thèmes, tels, les enjeux du processus d’intégration de la CEDEAO, de l’UEMOA, et de l’OMVS, visions et perspectives de l’Union Africaine, rôle des femmes dans la mise en œuvre de l’UA et du NEPAD, législation communautaire de la concurrence et le code antidumping de l’UEMOA, surveillance multilatérale des politiques macro-économiques au sein de cette organisation sous-régionale, …ont été retenus pour l’édition de 2005.

Conclusions et recommandations issues des travaux, tout en constituant une contribution de notre pays à la recherche de voies pour la mise en œuvre de l’intégration régional, constitueront une réponse aux interrogations des populations ainsi que de tous les acteurs étatiques et non étatiques impliqués dans la mise en œuvre de l’intégration africaine, sans laquelle tout développement, serait illusoire.

Appel a été lancé par le ministre des maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine à l’endroit de tous les acteurs impliqués dans la mise en œuvre de l’intégration, la société civile ainsi que les partenaires au développement, à s’employer à traduire en réalité les idéaux de l’intégration.

Auparavant, visite par le premier ministre, de la foire exposition d’articles artisanaux, organisée par les communautés africaines résidant au Mali, avait eu lieu.
Ce bel exemple de gestion concertée, d’organisation et de solidarité, que représente l’intégration africaine, a été salué par le chef du gouvernement.

11 juillet 2005