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Principaux indicateurs

Superficie : 1.241.238 km2
Monnaie locale : Franc CFA
Population : 15.000.000 hts
Principaux produits d’exportation : coton, or, bétail
Taux de croissance de la population : 2.2%
Principaux produits d’importation : Machines, produits pétroliers, matériaux de construction, alimentation
Marché : UEMOA (60 millions de consommateurs)
Langue officielle : Français
PIB/Habitant : 180 420 F CFA
Taux de scolarité brut : 55%
Taux d’alphabétisation :46,4%
Taux de croissance du PIB : 5%



Principaux secteurs de l’économie

L’agriculture, l’élevage et la pêche

L’agriculture occupe plus de 75 % de la population active et contribue pour 44 % au PNB.
Le coton constitue la première culture d’exportation.

L’économie malienne reste dominée par le secteur agropastoral qui contribue à la formation du PIB à hauteur de 45%, emploie près de 80% de la population active et participe pour près de 15% à la valeur des exportations.

Les productions vivrières sont essentiellement de type pluvial. Mais d’importantes réalisations en matière d’irrigation ont profité à la riziculture.

Les principales cultures vivrières sont : le mil, le sorgho, le maïs, le riz, le blé, le niébé, le fonio, les tubercules (igname, pomme de terre, manioc), et pois sucré.

Le coton constitue la principale culture industrielle.
Sa production a franchi le seuil de 500.000 tonnes durant la campagne 1998/99.Le Mali occupe la place de premier producteur africain au sud du Sahara et de second sur tout le continent après l’Égypte.

Les autres cultures industrielles sont : l’arachide, le tabac, la canne à sucre.

Les fruits et les légumes sont en expansion. Les principaux produits exportés sont les mangues, les haricots verts et les pastèques auxquels s’ajoutent des produits de cueillette comme le karité, la gomme arabique etc.

Le cheptel malien, avec près de 13,8 millions de petits ruminants et 5,8 millions de bovins, est le plus important de l’Afrique de l’Ouest.

La pêche, qui garde encore un caractère informel, constitue un secteur important de l’économie malienne. En année hydrologique normale, la production halieutique oscille autour de 100.000 tonnes.



L’industrie et les services

L’industrie extractive concerne le phosphate le marbre, le kaolin et l’or qui, avec une production de 26,427 tonnes en 2000, est devenu le premier produit d’exportation du pays. Actuellement, le Mali vient au troisième rang africain après l’Afrique du Sud et le Ghana.

Les principales branches de l’industrie manufacturière sont les industries agroalimentaires (42%) et textiles (40%), viennent ensuite le BTP, l’électricité et l’eau, les matériaux de construction, le bois, le papier, les industries mécaniques et électriques.

La démocratisation du pays, la libéralisation économique constituent aujourd’hui un environnement propice au développement du secteur bancaire et de celui des assurances.



La réglementation

Dans le domaine du cadre réglementaire, le Gouvernement maintient la libéralisation des prix et les circuits de commercialisation.
Pour améliorer le cadre réglementaire, le Gouvernement a allégé les procédures administratives de création des entreprises en remplaçant l’autorisation préalable d’exercice délivrée par le Guichet unique par une déclaration a posteriori pour la plupart des entreprises non éligibles au Code des investissements.
Le Gouvernement a en outre entrepris l’élaboration d’un Programme Décennal de Développement de la Justice (PRODEJ).

Parallèlement, le Gouvernement procède actuellement à la relecture de certains codes régissant les activités socio-économiques, en vue de les adapter au contexte actuel (code minier, code des douanes, code des impôts, code domanial et foncier, code de l’urbanisme et de la construction, code de procédure civile, commerciale et sociale). Par ailleurs, un code communautaire des investissements est en voie d’adoption par les pays de l’UEMOA.



Investir au Mali

Le Mali offre un environnement attractif, propice aux investissements privés. Le Mali a en effet clairement opté pour la promotion d’une économie de marché, basée sur un système commercial ouvert avec une intervention limitée des pouvoirs publics dans les secteurs de production.

Ce choix des autorités maliennes constitue une réponse aux changements actuels vers l’intégration sous-régionale et régionale, et prend en compte les impératifs de la mondialisation des économies.

Les effets des réformes économiques et politiques courageuses , mises en oeuvre par le Mali, se sont traduits par une reprise de la croissance économique et une amélioration du climat des investissements.



Le Code du Commerce du Mali

Il a été harmonisé avec les dispositions de l’Acte Uniforme de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), notamment ses Actes uniformes sur :

-le droit commercial général,
-l’organisation des procédures collectives d’apurement du passif,
-l’organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d’exécution.

Cette situation est la même dans les onze Etats membres de l’OHADA.



Les garanties

Les investisseurs étrangers bénéficient des mêmes privilèges que les investisseurs nationaux. Le droit au transfert des capitaux et de leurs revenus est garanti aux personnes physiques et morales qui effectuent au Mali un investissement financé par un apport en devises.

Selon ces dispositions, les personnes étrangères qui procèdent à des investissements ou qui occupent un emploi dans une entreprise malienne ont le droit, sous réserve du respect de la réglementation en matière de change, de transfert dans la devise cédée au moment de la constitution desdits investissements, des dividendes, produits de toute nature des capitaux investis, les produits de la liquidation ou de la réalisation de leurs avoirs et des salaires.

Les litiges pouvant survenir entre les investisseurs étrangers et l’Etat sont réglés d’abord par la procédure à l’amiable ou dans le cadre des accords bilatéraux de protection des investissements étrangers.

Source: Cnpi