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Sur le choix des 20 joueurs des aigles b : Madou Coulou accusé à tort


Tout le monde se pose aujourd’hui la question : pourquoi autant de méchanceté gratuite à l’encontre de l’entraîneur adjoint des Aigles, Mamadou Coulibaly dit “Madou Coulou” ?

Au lieu d’accuser le premier responsable, l’entraîneur principal Stephen Keshi, les ennemis jurés de Madou Coulou continuent à lui en vouloir. Ainsi disent-ils que si Keshi avait retenu tel ou tel joueur, même s’il n’est pas bon, c’est la faute à Madou Coulou qui n’est pourtant que son adjoint. C’est dire que même s’il a son mot à dire, il ne lui appartient pas de prendre la décision finale. D’ailleurs, il n’est pas seul. En plus de son avis, ceux de Valère, de Mourleye et du Docteur comptent aussi.

Lors des préparatifs, certains joueurs écartés ont tout simplemnt accusés Madou Coulou de les avoir mis de côté. C’est le cas de Sidi Coulibaly (ASB), Boucader Diallo, Sékou Bagayoko (Djoliba et d’autres joueurs. Mieux, certaines personnes se seraient permis le luxe d’aller rencontrer Keshi jusqu’à son domicile pour lui dire de se méfier… de Madou Coulou.

Mais c’est qu’ils oublient, c’est que c’est Madou Coulou possède le meilleur palmarès des entraîneurs maliens, malgré le lynchage médiatique dont l’homme a été victime dans le temps. Mais aujourd’hui, grâce au pluralisme médiatique, rien n’est plus comme avant.

Rappellons qu’en 1997, Madou Coulou a joué et perdu la finale de la CAN des Cadets, face à l’Egypte (0-1). La même année, les Cadets ont été 1/4 de finalistes, éliminés par l’Allemagne par tirs au but.

En 1999, Madou Coulou sera 3è mondial en Junior, au détriment de ses détracteurs de l’époque. Avec Christian Dalger, il a pu qualifier les Aigles A à la CAN 2004, avant de subir la loi du plus fort et se voir injustement limogé.

Après lui, aucun entraîneur n’a pu faire mieux. Ce qui explique son retour au sein des Aigles. C’est peut-être pourquoi ses ennemis jurés ne veulent pas le laisser en paix. Dans tous les cas, à l’heure actuelle, aucun Malien ne peut désormais falsifier l’histoire footballistique du pays, surtout que certains de ses acteurs sont encore vivants.

Le mali et le tournoi : Que veulent réellement certains Maliens ?

Depuis l’annonce de la prise en main des Aigles B par Keshi, pour ce tournoi UEMOA, on ne cesse de spéculer sur l’objectif du Mali concernant ledit tournoi. Mais tout le monde sait que dans ce tournoi, l’objectif, c’est de remporter le trophée. Surtout que lors de la première édition, le Mali avait manqué de peu le sacre final, eu égard à des circonstances de parcours. L’organisation de cette 2è édition par le Mali n’a d’autre but que de remporter ce trophée.

Mais le problème de certains Maliens, c’est le fait que c’est Keshi qui dirige cette équipe. Ainsi les entend-on clamer que le choix des joueurs a été mauvais ; que Keshi a laissé les bons joueurs ; que normalement, Keshi devrait reconduire directement les Juniors de Djibril Dramé pour une bonne préparation de la CAN Juniore ; que l’objectif du Mali ne devrait pas être le trophée ; que Keshi devrait laisser la place à d’autres entraîneurs maliens…

Franchement, on ne sait plus ce que veulent les Maliens. Au lieu de soutenir et encourager les 20 joueurs déjà sélectionnés, on continue de se focaliser sur des débats inutiles.Tout le monde sait que si le Mali ne remporte pas ou ne fait pas une prestation honorable ,ce sont les mêmes gens qui diront que le Mali ne vaut rien. Soutenir les Aigles, ce n’est pas soutenir Keshi ou une autre personne. Alors, arrêtons vraiment d’être hypocrites et méchants”, a déclaré un observateur sportif.

On constate donc que les détracteurs de Keshi continuent de le destabiliser. Leur souhait, dit-on, c’est que Keshi échoue pour qu’ils puissent enfin “déverser leur bile“ et tenter d’empêcher les Aigles d’accéder au 3e tour des éliminatoires CAN-Mondial 2010.

L’esprit du tournoi : Il n’a pas été respecté

En initiant le tournoi, les responsables de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) ont voulu développer le football local de ses membres. Mais hélas, si certains pays ont pu amener leurs meilleurs joueurs de leur championnat, d’autres n’ont tout simplement pas respecté cet esprit, en envoyant leurs… Cadets. Ce qui risque de dévaluer cette compétition dans le futur.

C’est donc aux responsables de l’UEMOA de spécifier désormais les catégories d’âge, surtout quant on sait que l’UEMOA entend pérenniser l’évènement. Il faudrait également mettre des garde-fous à cet état de chose, en faisant comprendre, aux pays participants, que ce tournoi n’est pas réservé aux juniors, cadets, mais aux Seniors.


Mobilisation : Les supporters ivoiriens en vedette

Si les supporters maliens étaient plus nombreux que ceux des autres pays, force est de reconnaître que les supporters ivoiriens ont ravi la vedette.

En effet, du début jusqu’à la fin du match, et malgré leur nombre réduit, on les entendait crier plus fort et supporter leur équipe avec leurs merveilleux chansons rythmées par des tam-tams et illustrées par des pas de danse géniaux.

C’est dire qu’il ne suffit pas d’être en nombre, mais de savoir animer surtout. C’est ce qu’on demande au public malien, lors de tous les matches du Mali, pour remporter le trophée.

Fair-play des équipes : Deux cartons rouges distribués

Après 4 matches joués, on peut dire que le fair-play est en train de s’instaurer.

En effet, seuls deux cartons rouges ont été distribués : une à l’encontre du Burkinaté Mamadou Thiombiano, lors de la rencontre Burkina-Faso-Bénin ; et une à l’encontre du Sénégalais Babacar N’Diour, lors du match Sénégal-Togo.

D’ailleurs, ces cartons rouges n’ont pas été distribués pour jeux graves sur l’adversaire, mais plutôt sur accumulation, c’est-à-dire après deux cartons jaunes d’avertissement.


Rassemblées par Sadou BOCOUM

05 Novembre 2008