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KOURY

Un incendie provoque plus de 3 milliards de perte en dégâts matériels…

Un incendie involontaire a ravagé la semaine dernière des magasins situés à côté du marché local, en face de la station SNF. Heureusement qu’il n’y a pas eu de perte en vie humaine, mais les dégâts matériels sont estimés à plus de 3 milliards de FCFA.

Tout est parti d’un poste de soudure de l’atelier de construction métallique de Adama Berthé. En effet, en plein travail ce mercredi 12 avril 2006, Adama Berthé, tôlier de son état a été surpris par le feu sous un hangar situé à proximité de son atelier.

Ayant été informé que ce feu serait parti de son poste de soudure, Adama Berthé a crié au secours mais le feu avait atteint d’autres sites, à savoir des magasins situés en face de la station SNF.

N’ayant pas les moyens matériels de maîtriser les flammes, Adama Berthé, ses apprentis et les bonnes volontés ont dû leur salut, au secours apporté par les gendarmes de la brigade territoriale de Koury. En toute chose il y a une part de chance.

L’adjudant chef Sékou Kamissoko qui partait pour un besoin et qui a coïncidé avec l’incendie n’a pas hésité à informer son commandant de brigade, l’adjudant chef, Mamadou Ouattara. Aussitôt, celui-ci a mobilisé tous les éléments de la BT, pour la cause.

Cette mobilisation des gendarmes, en plus de celle d’une partie de la population et d’autres personnes venues de part et d’autre a pu finalement maîtriser les flammes et ce, après plus de quatre heures de dures épreuves.

Les dégâts matériels causés par cet incendie sont énormes et atteignent la bagatelle de 3 milliards de FCFA.

Les gendarmes de Koury ont reçu les félicitations du sous préfet, Mohamed Ould Mohamed, du maire de la commune rurale, Yaya Dao et des chefs de quartier de la ville de Koury.

Quant à Adama Berthé, après ce malheureux incendie, il a bénéficié du soutien moral et matériel de l’association des artisans et ouvriers de Koury.

Ainsi, Adama Berthé a bénéficié d’un nouveau poste de soudure et de matériels nécessaires pour exercer le minimum d’activité, en attendant des lendemains meilleurs.

Zhao Ahmed BAMBA

Correspondant régional


SIRAKORO MEGUETANA

Une aide ménagère assomme sa rivale à coups de pilon


Poussée par la jalousie, une aide ménagère d’environ 16 ans, répondant au nom de Sahan Dembelé, domiciliée à Sirakoro Méguetana a, dans la nuit du 13 au 14 avril 2006, tenté d’assassiner Founé Diarra, une nouvelle mariée qui venait juste de rejoindre le foyer conjugal.

Cétait aux environs de 19 heures, quand Sahan est venue trouver Founé, la femme d’Abdoulaye Kéita, qui préparait le repas du soir. Elle a demandé à cette dernière où se trouvait son mari.

Founé qui ne la connaissait d’ailleurs pas, lui a répondu très gentiment que son mari n’était pas encore arrivé avant de lui montrer un banc où s’asseoir. Elle a continué à vaquer à ses occupations.

Quelque temps après, Sahan s’est levée, pour apprendre à Founé qu’elle n’était pas après son mari, et que c’était elle-même qu’elle est venue voir. Elle a alors sorti un pilon du dessous de son pagne pour se ruer sur la jeune dame.

Founé cria au secours avant de recevoir un premier coup de pilon sur la tête, un deuxième et un troisième qui l’assomma net. C’était juste au moment où elle s’écroulait par terre que la propriétaire de la maison vola à son secours. Après son forfait Sahan disparut dans la nuit. Sa victime fut immédiatement transportée à l’hôpital Gabriel Touré.

De retour de service, Abdoulaye Kéita, fut grandement surpris quand on lui apprit que sa femme a été victime d’une agression et qu’elle se trouvait présentement à l’hôpital Gabriel Touré.

Et quand on lui annonça que l’auteur de l’agression n’était autre que Sahan, il n’en revenait pas. Il courut tout d’abord à l’hôpital pour s’enquérir de l’état de santé de sa femme avant d’aller se plaindre au commissariat du 11e arrondissement.

Grâce à son concours, Sahan fut appréhendée la même nuit chez elle par les éléments de la police.
Selon les déclarations de Sahan à la police, elle vivait avec Abdoulaye depuis belle lurette et comme ce dernier n’aimait pas sa femme, il lui a demandé de venir assassiner cette dernière. Une accusation que réfute Abdoulaye.

Selon lui, Founé lavait ses habits et à la longue ils se sont liés d’amitié mais point n’était question de mariage ni de quoi que ce soit entre eux. Entre temps, sa fiancée vivait avec son enfant de 7 mois dans la grande famille.

C’est après le mariage religieux qu’il a décidé de ramener sa femme chez lui. Mais avant tout, il avait pris soin d’informer Sahan de sa décision et lui a même demandé d’arrêter de le voir. Ce qui l’étonne c’est que, à peine deux jours que sa femme s’est s’installée dans son foyer Founé est venue l’agresser.

Sahan a été conduite, ce matin, devant le tribunal des enfants pour répondre de son acte.


Pierre Fo’o MEDJO


BOUGOUNI :
Mariages sans tapages

A la mairie locale, les mariages sont célébrés uniquement en présence des couples et de leurs témoins. Les accompagnateurs, les griots n’ont pas accès à la cour de la mairie.

Contrairement à d’autres communes du reste du pays, à Bougouni, les maires ont décidé d’interdire les tapages occasionnant parfois des casses à l’intérieur de la cour de la mairie.

Depuis l’arrivée de l’équipe dirigée par El Hadji Mamourou Coulibaly, tous les mariages célébrés au niveau de la mairie de Bougouni sont faits sans les accompagnateurs, les griots et autres amis des mariés.

Seuls les couples et leurs témoins sont autorisés à pénétrer dans la cour de la mairie, avec un policier à la porte qui veille au respect de l’ordre.

Le dimanche 16 avril dernier, il y avait au programme trois mariages à célébrer par l’adjoint au maire chargé de l’état civil, El Hadji Kassoum Diakité.

Ce jour-là, il y avait à la mairie de Bougouni un haut cadre de la police nationale, actuellement en service à la présidence de la République, qui a beaucoup apprécié la façon de célébrer les mariages dans la capitale du Banimonotiè.

Notre commissaire divisionnaire, dont nous préférons taire le nom a même souhaité que cela soit une règle appliquée dans toutes les mairies du pays, pour le bonheur des populations elles-mêmes.


Zhao A. Bamba

25 avril 2006.