« 2ème édition du « e-festival » : populaire ! La manifestation attire un tel public que des groupes ont été formés et un tour institué», titre L’Essor du 27 septembre 2005.
« e-festival : plongée dans l’univers des jeux », titre l’Essor du 29 décembre 2005.
« e-festival : tout bénéfice », titre l’Essor du 28 décembre 2005.
Réel engouement des jeunes pour cette 2ème édition …
« En effet, deux jours après l’ouverture de cette deuxième édition, l’enceinte du Centre international de conférence ne désemplit pas. Les enfants viennent régulièrement et en grand nombre, témoigne un gardien. « Nous peinons à les mettre en ordre », explique-t-il.
Ainsi, l’engouement des jeunes pour les TIC s’accroît d’année en année constate Oumar Diamounténé, responsable de la sous-commission jeux électroniques. Les jeunes étaient venus nombreux dans sa section lors de l’édition 2004 mais, analyse-t-il, ils étaient plutôt attirés par les T-shirts et divers cadeaux offerts. Au fil du temps, les encadreurs ont remarqué que l’enthousiasme grandissait et que les jeunes revenaient plusieurs fois, pour jouer. », écrit
L’Essor du 29 décembre 2005.
« L’événement est dénommé « e-festival ». La jeunesse et la société civile fêtent au Centre international des conférences de Bamako la deuxième édition du festival des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Le forum est animé par des centaines de jeunes de 12 à 20 ans en association avec des entreprises, sociétés, associations travaillant dans le domaine de l’informatique.
Ils ont pris d’assaut hier, le centre de presse qui abrite les salles de jeux, de formation, de concours. Tout le monde ne pouvant accéder en même temps aux différents espaces, les organisateurs ont formé des groupes. Ainsi après l’appel, plus d’une cinquantaine d’inscrits furent obligés de retourner à la maison la mort dans l’âme. Les non appelés doivent revenir dans 48 heures.
Les participants avaient manifesté un tel engouement l’année dernière lors de la première édition du e-festival que le ministère de la Communication et des Nouvelles Technologies avait pris l’engagement de pérenniser l’événement. La promesse est tenue grâce à l’appui des sponsors, l’accompagnement des amis de la société civile et des partenaires du ministère de l’Éducation nationale. », écrit L’Essor du 27 décembre 2005.
Objectifs de e-festival …
« L’objectif principal de « e-festival » est la démocratisation des TIC. La question de l’utilité des TIC pour un pays comme le Mali ne se pose plus aujourd’hui a relevé le ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies. Il faut réfléchir à la manière de « mettre ces technologies à la portée du maximum de nos concitoyens » a-t-il préconisé. « Nous allons avancer rapidement en gardant à l’esprit des vérités très simples » a promis le ministre.
Au cours des douze derniers mois, les faits ont démontré qu’une vraie appropriation par notre pays des technologies de l’information et de la communication « passe par une forte exposition de notre jeunesse à ces TIC » a indiqué le ministre Gaoussou Drabo. », écrit L’Essor du 27 décembre 2005.
« La manifestation se situe aussi dans un cadre plus large, tracé par le document de politique nationale des TIC et le plan stratégique d’application adoptés cette année par le gouvernement. Il n’y a pas d’initiative négligeable du moment qu’elle conduit à une amélioration des ressources humaines et ouvre un raccourci vers nos objectifs de développement. La cohérence et la pérennité doivent être privilégiées dans ce que nous entreprenons puisque nos ressources limitées réduisent notre droit à l’erreur. Elles nous imposent aussi de nous appuyer sur nos atouts existants : une société civile impliquée, des chercheurs actifs, des partenaires attentifs et une jeunesse extrêmement réceptive. C’est ce dernier atout que s’emploie à renforcer le « e-festival ».
La plupart des formateurs viennent des associations. Le financement est assuré par des partenaires convaincus du grand avenir des TIC au Mali. Le « e-festival » accorde une grande importance à la présentation des initiatives du secteur privé et de la recherche du développement. Le forum « e-festival » tire de cette « union des énergies et des conviction », à la fois sa force et une marge de progression importante. », écrit L’Essor du 27 décembre 2005.
Qui participe à cette 2ème édition de e-festival…
« Un millier de jeunes de toutes conditions apprendront cinq jours durant, soit à connaître l’ordinateur, soit à mieux le maîtriser. Toutes ces « apprentis » qui bénéficieront de la formation à l’informatique et à Internet ont été choisis sur la base du mérite scolaire. Le ministère de l’Éducation nationale a sélectionné les meilleurs élèves des académies d’enseignement de Bamako et des régions. Les deux ordres -le fondamental et le secondaire- sont concernés. », écrit L’Essor du 27 décembre 2005.
« Cette année, la procédure d’accès aux salles est différente. Une liste de 1440 jeunes a été dressée pour les deux salles de jeux parrainées par les opérateurs de téléphone Sotelma-Malitel et Ikatel. Les jeunes visiteurs sont repartis par catégorie d’âge : 10 à 15 ans, 16 à 20 ans et 21 ans et plus. Chaque jour, 360 jeunes toutes catégories confondues participent à l’initiation, aux jeux, à la sélection finale. Les journées se terminent par le choix de 12 garçons et 12 filles. Ils participeront aux quarts de finale, demain vendredi.
« Trash Killer », « Ricot », « Clash Slash » sont les jeux destinés aux enfants. Les adolescents pianotent sur « Axy Snake » et « Super Bike ». Enfin les plus grands jouent au « Track balls » et au « Catch The Sperm ». Ce dernier jeu n’entre pas dans le cadre de la compétition, mais constitue un moyen de sensibilisation de la jeunesse sur le sida. Il consiste à tuer les virus de la maladie par des préservatifs qui les avalent.
L’objectif final recherché est de vulgariser l’ordinateur. Au moyen des jeux, les enfants apprennent plus rapidement à manipuler le clavier et la souris. Ils progressent en joignant l’utile à l’agréable. En cette période de vacances de Noël, l’ordinateur sert aussi bien au travail qu’à la détente. », écrit
L’Essor du 29 décembre 2005.
Programme de cette 2ème édition de e-festival
« Durant les cinq jours du festival, quelque 600 élèves des deux Académies de Bamako Rive Droite et Rive Gauche, disposant d’environ 150 ordinateurs, seront initiés. A cela s’ajoute également la formation de 30 lycéens venant des Académies de l’intérieur la formation de 30 lycéennes de Notre Dame du Niger, à la Fondation Pathfinder, sur la colline de badalabougou. En outre 30 lycéennes de Ba Aminata Diallo seront formées à l’AGETIC, 25 jeunes diplômés, en collaboration avec l’APEJ, sont aussi concernés. Il faut noter l’organisation de jeux électroniques pour les jeunes de 10 à 21 ans dans deux salles aménagées et équipées de 30 PC chacune par Ikatel et par la Sotelma. Les jeux électroniques vont impliquer 1 440 jeunes pendant le festival.
Le visiteur peut admirer une exposition de produits et services TIC par le Secteur Privé malien et une exposition des activités et innovations de la Société Civile malienne. Des Prix variés vont être distribués à la suite de concours de connaissance (pour la formation) et d’habileté pour les jeux électroniques. », écrit L’Indépendant du 28 décembre 2005.
« Le programme du 2è « e-festival » reflète l’engouement de la société civile et l’enthousiasme de la jeunesse malienne pour les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Le Centre international de conférence (CIC) de Bamako, spacieux et bien équipé ne pouvant héberger tous les participants, le siège de l’Agetic et la Fondation Pathfinder abriteront des formations. Les deux académies d’enseignement de Bamako saisiront cette opportunité pour procéder au lancement officiel de leurs cyber espaces respectifs. Le ministre de la Communication et des nouvelles technologies Gaoussou Drabo visite aujourd’hui les autres sites du « e-festival ».
Le centre presse du CIC formera, jusqu’au vendredi 30 décembre, des lycéens des académies de l’intérieur et des élèves du fondamental. Des cyber libres et des jeux électroniques seront mis à leur disposition. Une dizaine d’associations, d’entreprises et sociétés exposent matériel et services dans la salle des banquets. Des conférences-débats et des projections figurent au programme. La Fondation Pathfinder, sur la colline de Badalabougou et l’Agetic à l’ACI 2000 (dans le même ensemble que la Bibliothèque nationale) accueilleront les lycéennes de Ba Aminata Diallo et de Notre dame du Niger.», écrit L’Essor du 27 décembre 2005.
Le mardi, 27 décembre, le ministre de la communication et des nouvelles technologies Gaoussou Drabo, s’est rendu sur les deux sites de formation situés en dehors du Centre international des conférences de Bamako : la Fondation Pathfinder sise sur la colline de Badalabougou et l’Agence des nouvelles technologies de l’information et de la communication (Agetic)…
« Le e-festival bat son plein. Au lendemain de l’ouverture officielle de cette 2è édition, le ministre de la Communication et des Nouvelles technologies, Gaoussou Drabo a tenu à se rendre sur les deux sites de formation situés en dehors du Centre international des conférences de Bamako, l’épicentre de la manifestation. Il s’agit de la Fondation Pathfinder sise sur la colline de Badalabougou et de l’Agence des nouvelles technologies de l’information et de la communication (Agetic) à l’ACI 2000.
A la Fondation Pathfinder, 30 élèves du lycée Notre Dame du Niger, confortablement installées, apprennent le logiciel Windows et l’environnement internet sous la direction de trois formateurs. « Elles sont très enthousiastes et apprennent assez vite », témoigne un des formateurs. À la fin de cette session, ces jeunes filles ouvriront chacune sa boîte e-mail et seront soumises à un test de connaissance.
Le ministre Drabo était accompagné dans cette visite par son homologue des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, Hamed Diane Séméga. A la Fondation Pathfinder, ils seront reçus par le président de cette institution, Cheick Modibo Diarra, le navigateur interplanétaire de Nasa. Le scientifique qui oeuvre activement à la vulgarisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication n’a pas manqué de rappeler la disponibilité de la Fondation à continuer à recevoir pour des formations épisodiques, des groupes d’étudiants et d’élèves.
La Fondation n’est cependant pas fermée aux adultes et peut aussi initier ceux-ci à l’Internet selon les demandes. Car pour Cheick Modibo Diarra, « plus on maîtrise les nouvelles technologies, mieux on avancera ».
Gaoussou Drabo a expliqué aux élèves que son département demeure réceptif aux propositions et suggestions pour l’amélioration continue de ces formations.
À l’Agetic également, le ministre a réitéré cette disponibilité. Cette fois-ci devant 26 filles du lycée Ba Aminata Diallo. Ces dernières reçoivent les mêmes modules de formation que les lycéennes basées à la Fondation Pathfinder. Ici aussi, elles ouvriront des adresses e-mail et subiront des tests de connaissances à la fin de la formation.
L’Agetic abrite deux autres types de formation. En effet, en collaboration avec l’APEJ, les organisateurs de e-festival initient 22 jeunes en quête d’emploi, à la création de blog, une sorte de journal intime sur le net. En maîtrisant cette connaissance, ils pourront s’auto employer. A la fin de la formation, chacun d’eux recevra des CD contenant des logiciels dont l’utilisation est libre.
Si toutes ces formations dureront jusqu’au vendredi, celle encadrée par l’association Chapitre malien de la société mondiale de l’Internet ne prend qu’une journée. Chaque jour, les encadreurs de l’association s’occupent de 20 jeunes et leur apprennent les rudiments de l’Internet. Ici, il s’agit d’améliorer les connaissances et d’initier les enfants qui ne le sont pas encore. En quatre jours, 80 jeunes seront initiés à l’accès à l’Internet.
La formation des jeunes sans emploi ouvre de nouvelles possibilités pour ceux-ci, a relevé le ministre de la Communication et des Nouvelles technologies, à la fin de sa visite. Gaoussou Drabo a saisi l’occasion pour expliquer que les technologies de l’information et de la communication ne sont pas des gadgets. Leur application à des secteurs de pointe comme la médecine, la communication, l’agriculture offre de belles opportunités pour développement. », écrit l’Essor du 28 décembre 2005.