Partager


Les journaux titrent :

« Lancement de la saison touristique 2005-2006, Sikasso, une autre destination à découvrir », titre Nouvel Horizon du 19 décembre 2005.

« Lancement de la saison touristique 2005-2006, Proposer des produits variés et faire face à la concurrence », titre Soir de Bamako du 19 décembre 2005.

« Sikasso, La saison touristique 2005-2006 lancée », titre Les Echos du 19 décembre 2005.

« Sikasso inscrite sur la carte touristique du mali, D’impressionnants sites, une richesse historique et culturelle hors-pair », titre L’Indépendant du 20 décembre 2005.

« Rentrée touristique 2005-2005, Le Kénédougou dévoile ses charmes au monde ! », titre Le Reflet du 20 décembre 2005.


Potentiel touristique du Mali, un filon encore très peu exploité…

« Dire que le Mali est un pays touristique relève de la lapalissade. En effet, de Kayes à Kidal, en passant par Bamako, Sikasso, Ségou, Mopti, Gao, Tombouctou, Djénné… les attractions ne manquent pas. Des destinations où le visiteur se sent dans un univers préhistorique. Ce qui fait que «partir à la découverte du Mali, c’est aller à la quête d’une Afrique fière de ce qu’elle a pu donner au reste du monde» : sa civilisation millénaire et sa culture riche et variée.
Cette richesse, hélas, est restée longtemps méconnue du reste du monde. Un vide que le ministère du Tourisme et de l’Artisanat tente de combler depuis quelques années en organisant la rentrée touristique de façon tournante entre les régions. Ainsi après Mopti en 2002, Tombouctou en 2003 et Koulikoro en 2004, la cérémonie de lancement officielle de la saison touristique au Mali a eu lieu à Sikasso.
», écrit Le Reflet du 20 décembre 2005.

Impacts du tourisme sur l’économie du Mali…

« « Le tourisme, outre sa capacité à véhiculer une image positive du pays, est un secteur créateur d’emplois et pourvoyeur de recettes pour l’économie nationale », a affirmé le ministre. Il occupe la 4e place après l’or, le coton, le bétail. A ses dires, il a cessé d’être marginalisé au Mali pour être un secteur prioritaire.

Les investissements réalisés sur la période 1996-2005 sont estimés à plus de 150 milliards de F CFA, plus de 17 000 emplois ont été créés. Quant aux recettes, elles sont évaluées à près de 80 milliards de F CFA. Plus de 187 000 touristes ont visité le Mali en 2005 contre 14 000 en 2004. Ces exploits, à en croire le ministre Bah ont été obtenus notamment grâce au concours des opérateurs du secteur qui n’ont ménagé aucun effort pour la construction d’hôtels, de bars, restaurants… des agences de voyages avec des guides bien compétents.

« Il apparaît impérieux d’être capable de proposer à une clientèle de plus en plus exigeante des produits toujours variés, si on veut faire face à la concurrence des marchés », a souligné M. Bah, pour qui notre pays a des potentialités nécessaires qui permettent de diversifier le produit touristique malien pour satisfaire les attentes.

Le ministre a annoncé que l’Omatho va bénéficier de l’appui du Pnud et de la Cnuced afin de donner à ce service des moyens d’intervention plus importants pour mieux réaliser ses missions. », a écrit Les Echos du 19 décembre 2005.

Pourquoi organiser les cérémonies de lancement de saison touristique

Selon le ministre : « … par le dynamisme de nos opérateurs, le Mali aujourd’hui a des infrastructures d’accueil de qualité pour recevoir toutes les catégories de visiteurs au Mali. En plus de ces équipements de qualité, notre pays recèle des sites touristiques de renommée mondiale, inscrits au patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO : Djenné, Pays Dogon, Tombouctou et tombeau des Askia à Gao. Pour le ministre, l’organisation des cérémonies de lancement de la saison touristique à Sikasso s’inscrit dans cette démarche. Il s’agit de faire connaître ce potentiel pour le mettre en valeur afin d’en tirer profit et de faire jouer à la région tout son rôle dans l’activité touristique, et ce faisant, de contribuer à l’essor de Mali. », écrit Nouvel Horizon du 19 décembre 2005.

Le choix de Sikasso pour abriter cet événement n’est pas un hasard…

« La carte touristique du Mali est jusqu’à nos jours dominée par le triangle Djenné – Mopti- pays dogon et les deux villes satellites que sont Tombouctou et Gao. Et pourtant, le Mali, avec sa grande superficie est un pays historiquement riche et possédant des diversités culturelles dans toutes les régions. Ces potentialités souffrent d’un manque de promotion et de mise en valeur.
Depuis quelques années, le ministère de l’Artisanat et du Tourisme a inscrit au cœur de son agenda la diversification de la carte touristique du pays. Ainsi, après Mopti en 2002-2003, Tombouctou en 2003-2004 et Koulikoro en 2004-2005, l’honneur est-il revenu à la région de Sikasso d’accueillir les festivités du lancement de la saison touristique 2005-2006. La cité historique du Kénédougou, comme lors de la commémoration du 22 septembre 2005, s’était mobilisée pour donner une touche sikassoise à cette désormais traditionnelle fête du tourisme.
», écrit L’Indépendant du 20 décembre 2005.

« Située à 380 km de Bamako, Sikasso, deuxième ville hôtelière du Mali, dispose de nombreux attraits pour faire d’elle une destination touristique appréciée.
Parmi ses immenses potentiels, on peut retenir le Mamelon et le Tata, symboles de la puissance du royaume du Kénédougou, le palais de Kélétigui Kourouma Berthé, les poissons sacrés de Kébéni, les masques de Yorosso et des autres aires ethniques, le Nangayawa de Nkoutina, le lac de Sélingué favorable aux sports nautiques, les chutes de Woroni, les portes du Soudan, les grottes de Missirikoro. Ville carrefour, Sikasso peut favoriser le tourisme transfrontalier en servant de relais pour les touristes venant du Burkina Faso, de la Côte d’ivoire et de la Guinée. Le défilé, qui a suivi la cérémonie officielle, fut l’occasion pour les populations du Kénédougou de prouver l’immensité des leurs richesses historiques et culturelles, à travers les masques de Yorosso symbolisant les scènes quotidiennes, le balafon modernisé de Néba Solo, les rites traditionnels destinés aux réjouissances populaires de Zégué Bamba et les démonstrations dans la cour royale sous Tiéba et Babemba Traoré.
», écrit L’Indépendant du 20 décembre 2005.

Le maire de la commune urbaine de Sikasso, M. Mama Sylla, dans son mot de bienvenue, « a souligné que le choix et du Kénédougou pour abriter cet événement n’est pas fait au hasard mais est la manifestation concrète du rôle que le royaume du Kénédougou a imprimé au rayonnement national, artistique et culturel dans le Mali moderne. Avant de rappeler que la ville de Sikasso par sa situation géographique est une ville carrefour de brassage de population donc de rencontre de civilisations et de cultures. Il a par ailleurs signalé qu’avec ce lancement de la saison touristique, il s’agit pour eux de revitaliser, de redynamiser le secteur du tourisme qui est une véritable industrie qui non seulement crée des emplois mais génère des ressources.

Dans son allocution de bienvenue, le maire de la Commune urbaine de Sikasso, Mama Sylla a salué le choix porté sur Sikasso pour abriter les festivités de lancement. Il a indiqué qu’il s’agit de ravitailler et de redynamiser le secteur du tourisme longtemps resté en veilleuse au niveau de la 3e région. «Nous pensons sincèrement que le tourisme est une autre forme de pénétration des peuples, une découverte de l’autre avec ses valeurs sociales, ses richesses artistiques et culturelles. Le tourisme est une véritable industrie» a fait savoir le maire Mama Sylla. Il a donné assurance aux nombreux touristes qu’ils trouveront en face des professionnels et que c’est avec fierté, abnégation et sentiment national et patriotique qu’ils relèveront le défi et satisferont les nombreuses attentes.

Le chef de cabinet du gouverneur de Sikasso Digo Sangaré a salué cette opportunité qui va permettre d’ouvrir la cité verte du Mali aux millions de personnes à travers le monde. Abordant le peu de flux touristique, le chef de cabinet a dit pouvoir compter sur le lancement pour faire découvrir les énormes potentialités historiques de Sikasso. Il a mis un accent particulier sur la sécurisation des infrastructures et les sites. Digo Sangaré a remercié le ministre de l’Artisanat et du Tourisme pour son appui financier à la restauration du palais de Kélétigui et au déblayage de la ville de Woroni et son appui financier et matériel aux artisans de la région. », écrit Soir de Bamako du 19 décembre 2005.

« Par le lancement de la saison dans la Capitale du Kénédougou, il s’agissait, pour le département du Tourisme, de redynamiser le secteur longtemps resté en veilleuse dans cette région pour que Sikasso soit une destination touristique enviée.

Pour que cela soit, les atouts ne manquent pas, a dit le ministre Bah. Il a invité les touristes à visiter le « Mamelon » et le « Tata », symboles de la puissance du royaume du Kénédougou, « la Fosse commune », « le Palais de Kélétigui Kouma Berthé », « la Tombe de Tiéba », « la Case funéraire de l’amazone Mamo Traoré », « les Grottes de Missirikoro », « les Chutes d’eaux de Farakoro et de Woroni », « les Masques de Yorosso ».

Il s’agit, selon M. Bah de faire connaître ce potentiel pour le mettre en valeur afin d’en tirer profit et faire jouer à la 3e région tout son rôle dans l’activité touristique, et ce faisant, contribuer à l’essor du Mali. Dans cette perspective, a-t-il révélé, des circuits touristiques ont été élaborés pour être commercialisés par des tours operators français « Chemin des Sables » et « Point Afrique » et par une douzaine de journalistes en vue de découvrir le produit et le faire connaître par les moyens les plus appropriés. », écrit Les Echos du 19 décembre 2005.
Manifestations durant cette saison touristique à Sikasso…
« Différentes manifestations étaient au programme des deux jours de festivités (17 et 18 décembre 2005). Les guides de la 3è région ont fait une démonstration de la technique de guidage suivie de celle des hôteliers sur une plateforme. L’assistance a aussi eu droit à une scène de transformation du coton et de bogolan. L’animation folklorique était aussi au programme avec Néba Solo, Zégué Bamba, Fagnana Chaka, Lamissa Bengaly N°2. La danse des masques de Yorosso a aussi beaucoup émerveillé la nombreuse foule.
Ce fut une occasion de découverte pour les privilégiés qui avaient fait le déplacement. Aussi une opportunité pour le Kénédougou profond de dévoiler ses charmes discrets mais très attrayants. C’est d’ailleurs l’un des objectifs visés par le ministère du Tourisme et de l’Artisanat travers l’Office Malien du Tourisme et de l’Hôtellerie (OMATHO).
En plus de ses richesses agricoles et minières ainsi que ses virtuoses du balafon, Sikasso captive par les vestiges de sa glorieuse résistance à la pénétration coloniale. Le Tata (la muraille fortifiée du roi Babemba Traoré), le Mamélon situé au cœur de la cité des Eléphants, la tombe de Tiéba, la fosse commune… sont autant d’atouts qui peuvent faire de Sikasso une destination touristique prisée. Sans compter ses sites éco-touristiques comme les grottes de Missirikoro et de Kébéni, les splendides chutes d’eau de Farako…
Le détour au pays Minianka (Koutiala et Yorosso) est aussi intéressant d’autant plus qu’il permet à l’hôte de découvrir des masques aux yeux électriques qui suggèrent plus qu’ils ne décrivent. «L’art est là, partout dans sa fonctionnalité. Là naquit le cubisme», commente un visiteur séduit. «Ville frontière entre la savane et la forêt, Sikasso réunit tous les atouts touristiques physiques. Véritable enclave boisée sur un sol véritable dénudé, la région englobe d’une des rares forêt classées du Mali, peuplée au surplus d’une faune particulièrement riche», décrit un promoteur touristique
. », écrit Le Reflet du 20 décembre 2005.

Récompense des meilleurs prestataires qui ont promu le tourisme malien …

« Cette cérémonie de lancement a été marquée par la remise de trophées aux meilleurs prestataires pour la promotion du tourisme. Il s’agit d’un trophée remporté par la commune de Sangha pour une valeur de 250.000 FCFA; le trophée du campement hôtelier le plus propre a été enlevé par Campement de Djenné pour 200.000 FCFA. Ainsi les trois meilleurs guides du Mali ont reçu respectivement du 1er au 3eme prix une canne d’or avec 100.000 FCFA, une canne d’argent avec 75.000FCFA et une canne bronze avec 50.000 FCFA.
Cette remise de trophées a été suivie d’un défilé des guides, hôteliers, stadiers, de la scène de transformation de coton et de bogolan sur une plate-forme.
», écrit Nouvel Horizon du 19 décembre 2005.

Le lancement a été agrémenté par un concert géant animé par Abdoulaye Diabaté et Néba Solo, avec défilé de mode dans la salle Lamissa Bengaly.

Voies et moyens envisagés pour rendre la destination-Mali plus attractive pour les touristes …

« Pour parvenir à ses fins, le ministre entend organiser des circuits touristiques, un voyage d’information, pour des tours opérateurs français. C’est pourquoi son département s’attelle avec les opérateurs du tourisme à la réalisation des projets afin de faire du Mali, l’une des plus grandes destinations de l’Afrique de l’Ouest. Selon le ministre, le tourisme a cessé d’être marginalisé au Mali pour être un secteur prioritaire. Il a annoncé à cette occasion que le tourisme figure en bonne place dans le projet d’appui aux sources de croissance que le Mali vient de conclure avec la Banque Mondiale afin d’aider les pays en développement à accroître la contribution du tourisme à la réduction de la pauvreté. Le Mali a été retenu parmi les 10 premiers pays par l’Organisation Mondiale du Tourisme. N’Diaye Bâh exhorte les uns et les autres à accorder une importance particulière au tourisme qui est, selon lui, un outil de développement économique qui peut contribuer à la réduction de la pauvreté. », écrit Soir de Bamako du 19 décembre 2005.

Maliens et professionnels français apprécient le lancement de la saison touristique à Sikasso …

 » Oumar Balla Touré, DG OMATHO

« En 2007, nous aurons les premières retombées »

La promotion touristique est une lutte de longue haleine. Ce n’est pas du jour au lendemain qu’on peut faire changer la destination des touristes longtemps concentrée sur le triangle du nord. Mais il va sans dire qu’avec l’évolution, il est nécessaire d’ouvrir d’autres pistes car le produit touristique est changeable.
Et Sikasso fait partie des régions sur lesquelles le pays peut compter. Ancien royaume du Kénédougou, zone humide par excellence, Sikasso peut constituer une porte d’entrée pour le sud du Mali.
C’est pourquoi, Oumar Balla Touré d’inviter le Bureau régional du tourisme de Sikasso à redoubler d’effort pour une large implication des acteurs. Il est convaincu qu’avec les efforts de chacun, «le Kénédougou ne va pas tarder à récolter les retombées de tourisme».

KONIMBA ETIENNE SANGARE, CHEF DU BUREAU REGIONAL DU TOURISME

« Sikasso a un avenir très sûr en matière de tourisme »

Avec ses diverses ressources naturelles, historiques et culturelles, il ne fait aucun doute que Sikasso peut devenir une destination enviable pour les touristes. Ce qui passe par une politique agressive de communication, une prise de conscience des autorités et la réalisation d’investissements par les opérateurs privés.
En décidant d’organiser le lancement de la saison touristique à Sikasso, il s’agissait pour le département de l’Artisanat et du Tourisme de sensibiliser les administrations locales sur les potentialités existantes et les inciter à élaborer des politiques pour leur développement.
Cependant, si le Kénédougou a des atouts pour le tourisme solidaire, l’écotourisme, le tourisme culturel, le tourisme nautique, le tourisme cynégétique, les défis aussi ne manquent pas. Ces points ont été débattus en long et en large au cours d’une conférence-débat animée par le chef du Bureau régional du tourisme, Konimba Etienne Sangaré, qui avait à ses côtés, le secrétaire général du ministère de l’Artisanat et du Tourisme, Almamy Ibrahim Koureichi, le directeur général de l’OMATHO, Oumar Balla Touré et le président de l’Association des hôteliers de Sikasso, Kélétigui Diaby.
Première industrie pourvoyeuse de recettes et créatrice d’emplois, la méconnaissance des richesses historiques et culturelles gêne la promotion du tourisme à Sikasso. Cependant, pour pallier cette insuffisance, le chef du Bureau régional préconise un encouragement des opérateurs privés à créer des agences de voyage, le renforcement des capacités des acteurs, la sensibilisation des populations, l’aménagement et la mise en valeur des sites et des routes d’accès, le renforcement de la communication et de la sécurité dans la zone et l’établissement d’un partenariat avec les pays transfrontaliers.
M. Sangaré, qui espère que le lancement de la saison touristique à Sikasso, donnera un coup d’accélérateur à la résolution de ces défis, est convaincu que «le Kénédougou a un avenir certain en matière de tourisme».
Déjà beaucoup d’efforts ont été faits en ce qui concerne les infrastructures hôtelières.
Si, jusqu’en 1987, il n’y avait qu’un seul hôtel, le boom occasionné par l’organisation de la CAN 2002 s’est poursuivi. Avec 18 établissements hôteliers dont 10 classés entre 1 et 3 étoiles, la région vient après Bamako en terme du nombre d’hôtels. Sans compter les villas du village CAN sollicitées lors des grands événements.
 » Pour que les gens viennent dans une région, il faut qu’ils soient sûrs d’être bien hébergés. Les hôteliers de Sikasso sont prêts à relever ce défi » a indiqué leur président, Kélétigui Diaby. En plus des routes goudronnées reliant Sikasso à Bamako, Bobo Dioulasso et Bouaké, la ville dispose d’un aéroport de dimension internationale.
Déjà neuf guides officiels admis au dernier concours professionnel des guides sont capables de donner le maximum d’informations sur tous les sites de la région.

BAKARY TOGOLA, PRESIDENT DE L’APCAM

«Les Sikassois peuvent réaliser des revenus grâce au tourisme»

« Il y a longtemps que nous avions pas cru aux potentialités artisanales, artistiques et culturelles dont nous disposons. Une grande partie des populations peut se nourrir à partir des revenus du tourisme.
Rien que les sites touristiques, riches et variés dont notre pays dispose, constituent une activité de développement. Certains pays du continent rêvent d’avoir ce que le Mali a aujourd’hui.
Par ailleurs, je profite de l’occasion que votre journal m’offre pour lancer un appel aux autorités à prendre les dispositions pour sauvegarder nos patrimoines culturels sur toute l’étendue du territoire national.
En voyant notre père, Zégué Bamba défiler aujourd’hui, j’étais très impressionné. Je pense que l’Etat doit tout mettre en oeuvre pour assurer la relève des gens comme Zégué Bamba. Si ce ne sont pas des occasions du genre, ces monuments du la balafon ne sortent pas. J’ajoute que depuis notre enfance, nous dansions aux rythme des sons balafons de ce vieux, (73 ans) natif de Watialy dans le cercle de Kadiolo.
Pour rendre le tourisme beaucoup plus agréable dans la cité du Kénédougou, le Gouvernement du Mali doit envisager la restauration complète de la muraille du légendaire Tata, qui constitue une fierté pour les populations de la région.
C’est grâce à ce mur long de 9 km et haut de 6 mètres que les rois du Kénédougou ont pu résister à tous les ennemis qui ont tenté de les défier.
Le mur du tata constitue, à lui seul, toute une histoire. Et puis, il y a certains lieux qui doivent être clôturés pour sauvegarder notre identité culturelle. Sikasso possède tous les atouts pour constituer une véritable destination touristique. Je salue personnellement le ministre N’Diaye Bah et son équipe et l’OMATHO, qui n’ont ménagé aucun effort pour faire du Mali une réelle destination pour les touristes et autres visiteurs.
J’aurais souhaité qu’on étend des festivités du genre aux communes rurales dont certaines regorgent d’immenses richesses qu’on pas l’occasion de découvrir ».

OUMAR N’DIAYE, DIRECTEUR GENERAL DE LA SNF A SIKASSO

«L’initiative du ministre N’Diaye Bah est heureuse et à saluer»

« Il y a longtemps, les Maliens ignoraient les potentialités culturelles et artisanales dont ils disposent. Mais, grâce aux lancements des saisons touristiques, ils commencent à comprendre l’importance du secteur touristique. Ils ont compris que ce secteur peut apporter beaucoup à eux et à la nation malienne.
Pourquoi aller à l’exode tandis que chez soi, il y tout. Seulement, il faut que nos populations soient convaincues de la réalité des potentialités qu’ils ont dans tel ou tel secteur. Vraiment, l’initiative du Ministre N’Diaye Bah est la bienvenue.
Nous l’aurions souhaité bien avant mais c’est bon ainsi ; Mieux vaut tard que jamais. La sortie des masques Bomu (bobo), sénoufo, minianka et autres ont, une fois de plus, démontré que le Mali a d’autres mystères à découvrir. A voir ces masques on a l’impression que nous sommes au pays une véritable destination touristique tout comme Bandiagara, Tombouctou, Djenné, Gao, etc « .

MOUSSA KONE, PROMOTEUR DE L’HOTEL MAISSA

«Le potentiel touristique de Sikasso n’a rien n’a envié à celui du nord Mali»
« Le lancement de la saison touristique à Sikasso, n’est autre qu’une reconnaissance du Ministère de l’Artisanat et du Tourisme au royaume du Kénédougou. La région est une véritable destination touristique. Elle regorge de beaucoup de mystères à voir.
Le potentiel touristique de la région n’a rien à envier aux autres sites touristiques du Mali. Allez voir Missirikôrô, les chutes de Woroni, de Farakô, la muraille de résistance du légendaire « tata », pour ne citer que ceux-ci.
Je salue l’initiative du ministère de l’Artisanat et du Tourisme et de la Direction de l’OMATHO pour l’organisation de ce lancement à Sikasso. A vrai dire, notre pays regorge d’énormes potentialités économiques. Seulement, il faut savoir les rentabiliser, pour que les populations puissent en tirer profit ».
Boukary Samassekou, Gouverneur de Sikasso
«Nous avons des sites admirables à faire découvrir»
« Je crois ce que nous avons vu aujourd’hui est le témoignage de l’effort du Ministre N’Diaye Bah et de ses collaborateurs.
Egalement, je n’oublie pas l’OMATHO, qui a pour mission de valoriser notre patrimoine touristique et artisanal. Au nom des populations de la région de Sikasso, je félicite le ministère de l’Artisanant et du Tourisme et le personnel de l’OMATHO, pour l’organisation de ce lancement à Sikasso.Je profite de l’occasion, pour inviter les uns et les autres à visiter; Missirikôrô, Sélingué, les chutes de Woroni et de Farakô, les lieux sacrés de la colline du Mamelon etc « .

ALAIN BRETON, TOURISTE FRANÇAIS

« A l’instar de Rio au Brésil, le Mali peut organiser un carnaval chaque année »

De nombreux spécialistes du tourisme français se trouvaient à Sikasso pour découvrir cette nouvelle destination touristique. Au terme des visites de sites et de la cérémonie de lancement de la saison touristique 2005-2006, certains n’ont pas manqué d’affirmer leur sentiment de satisfaction par rapport à ce qu’ils viennent de découvrir. C’est le cas de Alain Breton, agent de Abbis Formation, un français qui a plusieurs fois visité le Mali comme touriste.
« Je suis ravi de ce que je viens de voir. C’était extraordinaire. Il y a un potentiel qu’il faut aménager. Je crois qu’avec la diversité des musiques et les pas de danse que je viens de voir, on peut organiser un carnaval à l’image du Rio au Brésil. Ce sera génial et je n’y manquerais pas » affirmera t-il.
Tout comme lui, André Klosowoski, directeur général de Signes, un organisme de conseil en image de marque et communication d’entreprise (France) est convaincu que le Mali possède de quoi vendre au près des professionnels du tourisme à travers le monde.
Mari Christine Mahon journaliste à la radio classique a bien apprécié la beauté de la fête. Déjà, Olivier Thery de l’agence français de voyages Point Afrique, a annoncé que son organisme qui organise déjà des vols charters sur Bamako, Tombouctou, Gao, souhaite ouvrir d’autres destinations touristiques au Mali, peut être vers Kayes ou Sikasso.

Bathily, Directeur Régional des Arts et de la Culture

«Ce que nous avons vu est un régal pour les yeux»
« Ce que nous avons vu défiler, ce samedi, est un régal pour les yeux. La fête du tourisme malien à Sikasso témoigne l’importance que nos autorités accordent au secteur.
Il fut des moments où nous avions négligé nos potentialités culturelles, touristiques et artisanales, mais je crois qu’avec ces lancements, nos populations comprendront, qu’en plus de l’or, du coton, de l’arachide, d’autres secteurs comme celui du tourisme peuvent apporter un plus à notre économie.
Il suffit seulement de les valoriser, afin qu’ils puissent être rentables économiquement. Je pense qu’il est désormais important que nous croyions à nos potentialités. Le Mali a été et est le seul pays en Afrique à disposer dans le temps de deux grands empires : je veux nommer les empires du Mandé et du Songhoï « 
. », écrit L’Indépendant du 20 décembre 2005.