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Du 08 au 11 mai 2006, s’est tenue au Centre international de conférences de Bamako, la 44ème réunion de l’Organisation mondiale du tourisme pour l’Afrique et la conférence régionale sur le thème « la communication dans le domaine du tourisme ».
Délégations en provenance d’une quarantaine de pays africains dont une quinzaine de ministres en charge du Tourisme, ont pris part à ces travaux.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Premier ministre, Ousmane Issoufi Maïga.
L’Afrique, malgré ses immenses potentialités dans le secteur du tourisme, n’enregistre que 4 % du flux et 3% des recettes touristique.
Vu l’importance du secteur du tourisme jugé première industrie du monde, les autorités maliennes envisagent la mise en œuvre d’un programme plus ambitieux afin de faire de notre pays, à l’horizon 2020, l’une des destinations les plus prisées en Afrique de l’Ouest.

Les journaux titrent :

L’Essor du 09 mai 2006 : « Tourisme : une manne dont l’Afrique a bien besoin ».

Le républicain du 09 mai 2006 : « 44e réunion de l’OMT pour l’Afrique : le tourisme comme facteur de développement ».

Les Echos du 09 mai 2006 : « Tourisme, La communication pour mieux vendre les destinations africaines ».

Nouvel Horizon du 09 mai 2006 : « Ouverture de la 44è réunion de la commission de l’OMT : “Là où le tourisme avance, la pauvreté recule”, a souligné le secrétaire général de l’OMT ».

Les Echos du 11 mai 2006 : « L’OMT en conclave à Bamako, La presse, « un mal nécessaire » au tourisme ».

L’Indépendant du 11 mai 2006 : « Sidiki Konaté, Directeur général de l’Ortm, à propos de la communication dans le domaine du tourisme ».

L’Indépendant du 09 mai 2006 : « 44ème réunion de l’organisation mondiale du tourisme pour l’Afrique».

Bamako accueille la 44è réunion de la commission de l’Organisation mondiale du tourisme pour l’Afrique …

« La bonne organisation des sommets des chefs d’État et de gouvernement d’Afrique et de France et de la Cen-SAD, ainsi que de la 24è conférence régionale de la FAO pour l’Afrique que Bamako a abritée en février dernier, atteste au moins d’une chose : notre pays a fait un grand bond en avant en matière d’infrastructures de réunion et d’hébergement. Le premier secteur bénéficiaire de ces acquis est, bien entendu, le tourisme dont la promotion a fait l’objet de gros efforts ces dernières années. Déjà dans sa lettre de cadrage d’octobre 2002, le président de la République donnait le ton en invitant le gouvernement à « accorder au secteur du tourisme une attention particulière en vue de lui faire jouer pleinement son rôle de créateur d’emploi et de pourvoyeur de devises pour notre économie ».
Aujourd’hui, tous les plans et programmes nationaux de développement ont inscrit en bonne place, la contribution de ce secteur à l’effort de développement.
C’est dans un contexte, où, tout est mis en oeuvre pour promouvoir le tourisme que notre pays accueille la 44è réunion de la commission de l’Organisation mondiale du tourisme pour l’Afrique. La cérémonie d’ouverture accueillie hier par la salle Djéli Baba Sissoko du Centre international des conférences, était présidée par le Premier ministre, Ousmane Issoufi Maïga. De nombreux membres du gouvernement, des présidents d’institutions de la République, et des membres du corps diplomatique accrédités dans notre pays étaient là.
», écrit L’Essor 09 mai 2006.

« Organisée sur initiative de l’OMT avec comme thème « La communication dans le domaine du tourisme (Tour Com Afrique) », la conférence promet d’être une manifestation marquante pour les stratégies de communication des destinations africaines. Entre secteur touristique et médias, il est nécessaire de développer des relations efficaces, changer progressivement l’image de ces destinations, qui est encore trop liée aux famines, guerres et troubles politiques.
Les thèmes traités comprendront la communication par temps de crise, la publicité, le choix d’une marque et la stratégie de marque et les techniques de communication.
La rencontre examinera aussi la gestion des axes et les actions de préventions de risque ainsi que le programme d’action spécifique en Afrique en faveur du développement touristique de l’Afrique, l’application à la région Afrique du programme général 2006-2007.
La rencontre servira aussi à assurer la promotion du Mali, destination touristique de plus en plus prisée avec, aux confins du Sahara, ses magnifiques monuments de Tombouctou et de Djenné qui figurent sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.
», écrit Les Echos du 09 mai 2006.

Place du tourisme en Afrique …

« Secteur économique vital, créateur d’emplois et de richesses, l’Afrique se doit d’imprimer une nouvelle dynamique à son secteur touristique reconnu, pour la première fois en 2002 à Johannesburg, comme un vecteur de lutte contre la pauvreté.
Depuis un certain temps, le tourisme est devenu un secteur prioritaire de la politique et de la stratégie de développement de nombre de pays africains qui ont compris que ce secteur peut être exploité comme un instrument de lutte contre la pauvreté, et, par là, de stabilité économique.
Ce qui fera dire au secrétaire général de l’OMT, Francesco Frangialli, que « là ou le tourisme avance, la pauvreté recule ». L’orateur d’ajouter que le continent est au cœur des préoccupations de son organisation qui aide ses pays membres à devenir des acteurs de premier plan et à porter au maximum leurs recettes touristiques.
C’est ainsi qu’elle a lancé, en 2003, le programme spécial d’activités en faveur du secteur touristique, puis l’initiative ST-EP.
Ces deux projets en cours d’exécution doivent contribuer à la promotion du secteur et à la lutte contre la pauvreté.
», écrit L’Indépendant du 09 mai 2006.

« La réunion de Bamako se tient à un moment où le secteur touristique connaît une certaine progression sur le continent. En effet, en 2005, 36 millions de touristes ont visité l’Afrique soit une progression de 10,1 % par rapport à l’année 2004. Si la saison touristique 2006 s’annonce donc sous de bons auspices, force est de reconnaître que le continent africain profite peu de la grande industrie touristique avec seulement 4 % des flux et 3 % des recettes.
Le Maroc, la Tunisie et l’Afrique du Sud représentent à eux trois, les 60 % des ces activités touristiques du continent.
», écrit L’Indépendant du 09 mai 2006.

Place du tourisme au Mali … faire de notre pays, à l’horizon 2020, l’une des destinations les plus en vue en Afrique de l’Ouest…

« Le Mali accorde une place de choix au tourisme. Le Premier ministre, Ousmane Issoufi Maïga, a indiqué, de son côté que « la contribution du secteur du tourisme à l’effort de développement économique et social a toujours été inscrite comme une des priorités dans tous les plans et programmes de développement du Mali. Dans ce cadre, des organismes d’encadrement de l’activité touristique ont été mis en place et des mesures d’accompagnement adoptées et qui ont apporté aux opérateurs les facilités nécessaires pour investir dans cette activité. C’est ainsi qu’aujourd’hui on peut, sans risque de se tromper, affirmer que le tourisme s’est traduit en 2005 par environ 80 milliards de F CFA de recettes et 12 000 emplois.

En vue de consolider ces résultats flatteurs, « le gouvernement envisage la mise en œuvre d’un programme plus ambitieux afin de faire de notre pays, à l’horizon 2020, l’une des destinations les plus en vue en Afrique de l’Ouest » affirmera le Chef du gouvernement.

Le plan directeur de développement du tourisme, en cours d’élaboration avec l’appui de la Banque mondiale, promet t-il, « sera à la hauteur des ambitions de notre pays, un pays aux potentialités touristiques inestimables avec des sites célèbres comme Tombouctou, Djenné et le Pays dogons, tous inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’Humanité ».
A ces lieux célèbres, les autres localités du pays telles que Mopti, Gao, Ségou, Sikasso et Kayes, avec leur très vieille civilisation et leurs potentialités culturelles méritent d’être découvertes pour contribuer à la diversification d’une offre touristique particulièrement fondée sur la culture.
Cependant, annonce le Premier ministre, le développement du tourisme au Mali s’inscrit dans une perspective d’intégration régionale et sous-régionale avec le projet d’exploitation touristique de parcs naturels transfrontaliers entre le Bénin, la Gambie, la Guinée, le Niger, le Sénégal et le Mali.
», écrit L’Indépendant du 09 mai 2006.

« Les attentes de notre pays sont grandes en la matière et les pouvoirs publics ne doutent pas que les partenaires s’engageront, comme par le passé, à nous aider à atteindre nos objectifs dans ce domaine. L’application à notre région du programme général et du programme d’actions spécifiques en faveur du développement touristique de l’Afrique subsaharienne est aussi au centre de la réunion des ministres.
Dans le sillage de cette 44è réunion des ministres de la commission de l’OMT pour l’Afrique, une table ronde sera organisée demain au Centre international des conférences de Bamako sur le thème du tourisme et de la communication. Appelée « Tourcom », cette table ronde regroupera journalistes et opérateurs touristiques. La gestion des crises et catastrophes à travers les médias sera au centre de ces discussions. Il faut dire que l’OMT met actuellement un accent particulier sur l’aide à ses pays membres confrontés à des catastrophes comme la grippe aviaire, les attentats terroristes, les séismes ou le tsunami qui avait ravagé en décembre 2004 des régions d’Asie très fréquentées par les touristes.
», écrit L’Essor 09 mai 2006.

Thèmes abordés par les participants lors de la conférence de Bamako …

« Trois jours durant, ils se pencheront sur des sujets comme les tendances du tourisme international en Afrique et dans le monde, l’application à la région du programme général de travail 2006-2007 et la détermination des questions stratégiques pour la période 2008-2009, la gestion des crises et les actions de prévention des risques. Deux autres points non moins importants seront examinés par les ministres africains ou leurs représentants. Il s’agit des programmes spécifiques en faveur du développement touristique en l’Afrique subsaharienne et de l’état d’avancement de la mise en oeuvre du plan d’action du tourisme du NEPAD. », écrit L’Essor 09 mai 2006.

« Il s’agira maintenant, pour les participants à la rencontre de Bamako, d’élaborer des stratégies pratiques et d’offrir des solutions aux défis auxquels le tourisme est confronté.
En tout cas, pour le ministre de l’Artisanat et du Tourisme, N’Diaye Ba, « la session de Bamako sera l’occasion de partager avec les participants l’expérience malienne de développement du tourisme afin de s’enrichir mutuellement ».
», écrit L’Indépendant du 09 mai 2006.

Première conférence régionale en Afrique sur la communication dans le domaine du tourisme (Tourcom Afrique) …

« La 44ème réunion de l’OMT pour l’Afrique sera suivie de la première Conférence régionale en Afrique sur la communication dans le domaine du tourisme (Tourcom Afrique).
Cette rencontre qui aura lieu les 11 et 12 mai, toujours au Centre international de conférences de Bamako, traitera des problèmes relatifs à la demande, jusque-là influencée par les pays développés qui, à travers leurs médias, diffusent notamment les mauvaises images du continent africain. Cette première conférence doit donc faire imprégner les professionnels du secteur de la communication sur les enjeux de l’activité touristique pouvant leur permettre de mieux informer et attirer de plus en plus de touristes vers notre continent.
Autres défis qui se posent au tourisme africain: le coût élevé du transport aérien, l’insuffisance d’infrastructures d’accueil, de routes, de personnel qualifié, d’aménagement des sites…
A ceux-ci, Frank N. Ogbuewu, ministre de la Culture et du Tourisme du Nigeria et président de la Commission pour l’Afrique de l’OMT, ajoute le problème du réchauffement de la Planète qui nuit au patrimoine touristique naturel du Continent et le terrorisme international, qui amplifie l’insécurité dans nos Etats.
», écrit L’Indépendant du 09 mai 2006.

Première conférence sur « la communication dans le domaine du tourisme (Tourcom Afrique) du 10 au 11 mai 2006…
« Après la fin des travaux de la 44ème réunion de la Commission de l’Organisation mondiale pour le Tourisme (OMT) pour l’Afrique, ceux de la première conférence sur « la communication dans le domaine du tourisme (Tourcom Afrique) » se sont ouverts hier au Centre international de conférences de Bamako. Cette rencontre, première du genre se veut un regard croisé entre professionnels du secteur touristique et ceux de la communication pour dénicher les voies et moyens de promouvoir de la destination Afrique.
Le tourisme ne se réduit pas seulement à la richesse des produits ou encore moins aux investissements dans les infrastructures. Il est, avant tout, une affaire de communication. Cet aspect semble, aujourd’hui, être l’une des entraves au développement du secteur sur le continent africain.
Les experts du secteur réunis à Bamako dans le cadre de la 44ème réunion de la Commission de l’OMT pour l’Afrique l’ont couplé avec une conférence sur la problématique de la communication dans le domaine du tourisme.
L’ouverture de cette rencontre a eu lieu hier dans l’après-midi au Centre international de conférences de Bamako. Avant cette ouverture solennelle, les participants ont débattu du thème dans la matinée.
Le Secrétaire général de l’OMT, Francesco Frangialli, de rappeler que notre continent souffre beaucoup de la mauvaise information diffusée sur elle par certains médias. Depuis 2001, avec les grands évènements que le monde a connus comme les attentats, les castrophes naturelles, les médias sont indissociables de la promotion touristique. Dans cette situation, l’Afrique est très marginalisée. « L’Afrique comme destination touristique a un problème d’image, car celles véhiculées sur elles sont largement négatives » a laissé entendre M. Frangialli. Le Tourcom, déjà organisé sur les autres continents, devra donc contribuer à réhabiliter l’image de notre cher continent à travers un échange direct entre les acteurs des deux secteurs.
C’est ainsi que dans la matinée d’hier, les ministres gabonais et guinéens de Conakry en charge du tourisme ont exposé les atouts les potentialités et les efforts engagés par leur gouvernement pour la promotion de leur destination respective.
La ministre guinéenne en charge du tourisme, Mme Sylla Hadia Koumba Diakité a surtout fustigé «le traitement erroné de l’information» concernant son pays par les médias occidentaux. Pour elle, ces informations sont de nature à anéantir les efforts de promotion touristique que son pays ne cesse de fournir pour mieux vendre l’image de la Guinée qui dispose d’énormes potentialités touristiques. C’est pourquoi, a-t-elle plaidé pour le scellement d’un partenariat entre l’OMT et les médias dans le traitement des informations pouvant nuire à l’image des Etats.
Les professionnels du secteur de la communication, à l’image Mactar Sylla, directeur général du groupe privé Spectrum télévision au Cameroun, Sidiki Konaté, directeur général de l’ORTM ou encore Ludovic Dunod de RFI, ont évoqué les contraintes liées à la communication dans le secteur touristique.
Pour le directeur général de l’ORTM, Sidilki Konaté, les professionnels des média et du tourisme appartiennent tous à l’industrie virtuelle et se complètent. Mais c’est le tourisme qui a plus besoin des média. En fait, pour lui la communication dans ce secteur est aussi primordiale que les investissements dans les infrastructures telles les hôtels, les routes…
Quoi qu’il en soit, la bonne communication dans le domaine touristique dépend de certains préalables. En premier lieu, le directeur général de l’ORTM a suggéré l’élaboration des programmes de communication dans les départements qui doivent être confiés à des professionnels pour que l’information puissent être véhiculée à temps.
Autre suggestions de Sidiki Konaté, la spécialisation des journalistes par la formation, la mise en place de véritables budgets de communication. A la suite de Sidiki Konaté, Ludovic Dunod de RFI d’ajouter que l’accès à l’information touristique en Afrique est très difficile, contrairement aux autres continents qui inondent quotidiennement les rédactions.
», écrit L’Indépendant du 11 mai 2006.