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L’ex ITEMA (Industrie Textile du Mali), a été cédée à un jeune expatrié malien de Côte d’Ivoire Bakari Cissé qui l’a entièrement rénovée. Désormais, la nouvelle usine est dénommée BATEX-CI (Bakari Textile Commerce et Industrie). Ainsi, jeudi 3 mars, la cérémonie d’inauguration de l’atelier d’impression de BATEX-CI a eu lieu sous la présidence du président de la république, Amadou Toumani Touré. Membres du gouvernement, représentants des institutions diplomatiques et consulaires et opérateurs économiques et industriels étaient présents à la cérémonie.

Les journaux titrent :

 » Batex-CI : nouvelle industrie textile au Mali, 745 emplois seront crées dans 5 ans « , titre  » Aurore  » du 07 mars 2005.

 » Inauguration de Batex-CI, un budget prévisionnel d’investissement quintuple « , titre  » Le Zénith-Balé  » du 07 mars 2005.

 » Batex-CI s’installe, la renaissance de l’industrie textile « , titre  » Les Echos  » du 07 mars 2005.

 » Nouvelle orientation économique et industrielle du Mali, le BATEX-CI naît des cendres de l’ITEMA « , titre  » Soir de Bamako  » du 07 mars 2005.

Cession de l’ex-Itema à un national, volonté des autorités de faire du secteur industriel le moteur de l’économie nationale, réussite sur le plan technique et social ? …

 » Cette session de l’ex-Itema à un opérateur privé national découle de la volonté des nouvelles autorités du pays de faire du secteur industriel le moteur de l’économie nationale. Ainsi, à l’appel du chef de l’état Amadou Toumani Touré aux maliens de l’extérieur de venir investir au pays, Monsieur Bakary Cissé, un jeune expatrié malien de Côte d’Ivoire a répondu favorablement. Ce natif de Sansanding, quarante ans environ, évolue depuis longtemps dans le domaine du textile et dans plusieurs pays africains, asiatiques et européens.
La cession de l’ex-Itema a été effectuée sur la base de critères et d’engagements bien établis comme dira plus tard le ministre Choguel Kokala Maïga dans son discours.  » Pour assurer la réhabilitation de l’ex-Itema dans des conditions optimales, après l’échec du redressement judiciaire, il fallait procéder à sa liquidation d’abord, puis à la cession de tout ou partie des actifs à un repreneur dont l’assise financière est prouvée, qui offre une garantie de poursuite de l’objet social, et qui propose un plan raisonnable de reprise du personnel dans un délai le plus court possible  » a-t-il déclaré.
Ainsi, le nouvel acquéreur s’était engagé à payé immédiatement, et sans délai, l’intégralité du prix de cession ; à poursuivre les activités textiles de l’ex-Itema SA, c’est-à-dire à n’utiliser les terrains et les bâtiments exclusivement que pour des activités industrielles textiles ; à rénover les infrastructures par l’investissement d’environ 09 milliards de Fcfa en 04 ans, à employer près de 800 personnes sur 04 ans, en recrutant prioritairement les anciens travailleurs de l’ex-ITEMA-SA ; et enfin à reprendre les activités de l’usine dans un délai de 08 mois. L’accord de cession d’une partie des actifs de l’ex-Itema a été donc signé entre l’état et l’acquéreur le 1er mars 2004 ; les clés des bâtiments remises le 03 mars 2004. « , écrit  » Soir de Bamako  » du 7 mars 2005.

 » Le ministre de l’industrie et du commerce, Choguel Kokala Maïga, dans son intervention relève que 3,7 milliards ont été investis par M Cissé sur fonds propres pour le démarrage de l’usine. « , écrit  » Aurore  » du 7 mars 2005
Pour le ministre de l’industrie et du commerce, Choguel Kokala Maïga, rarement dans notre pays une liquidation a autant réussi sur le plan technique et social avec le paiement immédiat de la totalité du prix de cession (1 milliard), la reprise de l’activité dans un délai de 12 mois, le paiement des arriérés de salaire, de la totalité des indemnités de départ à la retraite et des capitaux décès, le paiement de 60% des indemnités.
Le ministre des maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine, pour qui le développement ne se fera que par les maliens, a invité ceux de l’intérieur comme de l’extérieur à venir s’investir et investir au Mali. « , écrit  » Les Echos  » du 7 mars 2005.
 » Pour sa part, le ministre des maliens de l’extérieur M Oumar Hamadoun Dicko a exprimé sa grande fierté de voir la diaspora jouer son rôle dans notre pays et du coup répondre à l’appel du chef de l’état.  » , écrit  » Le Zénith-Balé  » du 7 mars 2005.

BATEX-CI …

 » L’épouse de Monsieur Bakary Cissé, porte-parole de celui-ci à l’inauguration de l’atelier d’impression, dira que l’ampleur des travaux de rénovation et le choix de la modernisation n’ont pas permis de respecter le délai de 08 mois pour le lancement.
 » L’atelier d’impression a été révisé à près de 90%. Les dégâts se faisaient voir à chaque fois que nous avancions dans la réhabilitation « , a-t-elle dit. L’atelier d’impression en question a augmenté sa capacité de production et passe désormais à 23.000.000 mètres par an avec un besoin en personnel de près de 200 postes contre près de 10.000.000 mètres de tissus imprimés dans le temps. Selon Mme Cissé, la réhabilitation est finalement devenue l’installation d’une nouvelle machinerie et la réadaptation dans sa totalité des anciens équipements.  » Cela nous a amené à multiplier par cinq nos prévisions d’investissement qui étaient de 800.000.000 Fcfa devenue près de 4 milliards sur fonds propres « , a-t-elle déclaré.
La nouvelle équipe ambitionne dans les cinq années à venir de multiplier par six la capacité actuelle installée en filature pour atteindre une consommation de 5% de la production malienne en coton fibre qui est jusque là de 0,90% ; de diversifier la production en tissage, de réaliser du jean, des draps, du tissu d’ameublement, des treillis militaires ; de créer une unité de bonneterie ; une unité de confection de produits finis pour profiter des termes de l’AGOA.
Pour atteindre ces objectifs, les responsables de Batex-Ci comptent sur le soutien du président de la république et de toute l’équipe gouvernementale. Pour cela, ils attendent à ce que ces autorités prennent certaines mesures telles que  » la protection de nos frontières ; la révision du coût de l’électricité ; la facilitation des opérations de manutention ; l’aménagement d’un temps de travail digne d’une industrie de pointe ; et le bénéfice de la décode sur le prix du coton. « , écrit  » Soir de Bamako  » du 7 mars 2005.

 » Selon le promoteur lui-même, si la capacité ancienne de production était de quelques 10 millions de mètres de tissus imprimés par an, elle sera désormais de l’ordre de 23 millions de mètres par an avec un besoin en personnel de près de 200 postes. Elle aura une gamme variée de produits : Fancy, Bazin, percale, Wax, tissu doré, argenté, bogolan, fil coton, popeline, compresse, Tee-shirt, etc…
Il existe, poursuit le promoteur, d’autres usines en Côte d’Ivoire, au Bénin, au Togo, en Angola, au Ghana et au Congo Brazzaville. Il s’agirait donc de protéger nos productions nationales en luttant efficacement contre la fraude. Il a évoqué les difficultés liées au coût de l’électricité qui ne permet aucun développement durable du secteur de l’industrie. « , écrit  » Aurore  » du 7 mars 2005.

 » Pour être compétitif et répondre aux normes internationales, le promoteur de Batex-CI, Bakary Cissé dont l’assise financière est prouvée, a de grandes ambitions.

En une année déjà, il a investi dans l’équipement plus de 3,7 milliards de Fcfa pour moderniser complètement l’atelier d’impression par l’installation de nouvelles machines, la rénovation des bâtiments et des installations électriques.
Outre la valorisation du coton fibre, Batex-CI contribuera à la lutte contre la pauvreté en créant en 5 ans 745 emplois directs pour les maliens et 32 emplois réservés aux expatriés, soit un total de 777 postes à pourvoir.
Pour mener à bien son programme d’investissement de plus de 32 milliards de francs dépassant largement les 9 milliards initialement prévus dans un environnement porteur d’espoir et de réussite, Batex-CI pour sa compétitivité au niveau national et international, préconise des mesures notamment, la protection de nos frontières, la révision du coût de l’électricité, le bénéfice de la décode sur le prix du coton …
D’un capital de 1,5 milliard, Batex-CI a une capacité de production annuelle de 23 millions de mètres de tissus imprimés contre près de 10 millions pour l’ex-Itema.
Au terme de sa visite des ateliers, le chef de l’état s’est dit heureux de ce qu’il a vu et félicité le promoteur pour la confiance qu’il a su prêter en son pays. « , écrit  » Le Zénith-Balé  » du 7 mars 2005.

Un défilé organisé avec les premiers pagnes de Batex a eu lieu.