Le 6 février dernier, le Mali à l’instar de la communauté internationale a célébré la 3ème édition de la journée mondiale de lutte contre l’excision avec comme thème « le rôle et la place de la communication pour l’abandon de la pratique de l’excision ».
Au Centre International des Conférences de Bamako, la cérémonie d’ouverture des festivités de la journée a eu lieu sous la présidence de Mme Diallo M’Bodji Sène ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille.
La journée, organisée par le ministère de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille en collaboration avec le Programme national de lutte conte la pratique de l’excision (PNLE), a été marquée par plusieurs discours, le lancement du site Web du PNLE, un exposé sur le rôle et la place de la communication dans l’abandon de la pratique de l’excision…
Les actions de lutte contre l’excision se poursuivront durant tout le mois de février.
Les journaux titrent :
« Lutte contre l’excision : la communication fera évoluer les mentalités », titre L’Essor du 07 février 2006.
« Journée mondiale de lutte contre l’excision, M’Bodji Sène appelle les communicateurs à édifier les populations sur la réalité des méfaits de l’excision », titre L’Indépendant du 07 février 2006.
6 février, journée internationale de lutte contre l’excision …
« Le 6 février a été consacré Journée internationale de la lutte contre l’excision, suite à une résolution de la conférence du comité inter-africain de lutte contre les pratiques néfastes à la santé de la femme et de l’enfant, tenue à Addis Abeba en février 2003. Les premières dames du Mali, du Nigeria et de la Guinée qui sont à la base de cette initiative, entendaient attirer l’attention de toutes les couches sociales sur les inconvénients de cette pratique. », écrit L’Essor du 07 février 2006.
« Partager, informer et sensibiliser avec toutes les sensibilités sociales, afin de les amener à abandonner la pratique de l’excision, tel est l’objectif de la journée internationale de lutte contre la pratique de l’excision qui a été célébrée hier au Mali par des manifestations commémoratives au centre international des conférences. », écrit l’Indépendant du 07 février 2006.
Excision dans le monde…
« Soulignons que d’après des études récentes, ce sont plus de 120 millions de femmes qui ont subi des mutilations génitales dans 28 pays d’Afrique et du monde.
Chaque année aussi ce sont environ 2 millions de fillettes et de jeunes filles qui sont menacées par les MGF, environ 6 mille par jour dont la plupart sont aussi en Afrique. », écrit L’Indépendant du 07 février 2006.
Qui a pris part à ces festivités ? Slogans dans la salle …
« Plus de 200 invités, mêlant associations de lutte contre la pratique de l’excision, structures de l’État et ONG, ont pris part à la cérémonie. « Non à l’excision, oui au bien-être de la famille », « Excision, parlons-en », « Abandonner l’excision ne veut pas dire abandonner sa culture », pouvait-on lire sur des banderoles tendues dans la salle. », écrit L’Essor du 07 février 2006.
Activités durant la journée …
« Au Mali, la journée fut marquée par plusieurs discours, le lancement du site Web du PNLE, un exposé sur le rôle et la place de la communication dans l’abandon de la pratique de l’excision.
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L’un des temps forts de cette journée fut aussi le lancement du site du PNLE qui est déjà accessible aux internautes au www. pnle.org.ml
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Un exposé sur le rôle de la communication pour l’abandon de la pratique de l’excision a été tenu par le professeur Lamine Touré sociologue et coordinateur du projet d’appui à la lutte contre l’excision. », écrit L’Indépendant du 07 février 2006.
La communication est cruciale pour arriver à changer la mentalité des gens …
« Notre pays, à l’instar de la communauté internationale, a célébré hier la 3è édition de la Journée internationale de la lutte contre l’excision. Les festivités se sont déroulées dans la salle des banquets du Centre international des conférences sous la présidence de Mme Diallo Mbodji Sène, le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille.
Organisée par ce département en collaboration avec le Programme national de lutte conte la pratique de l’excision (PNLE), la Journée avait pour thème cette année : « le rôle et la place de la communication pour l’abandon de la pratique de l’excision » Ce thème souligne l’importance particulière de la communication dans le processus de changement de comportement. », écrit L’Essor du 07 février 2006.
« Le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Diallo Mbodji Sène, a, dans son allocution d’ouverture, a constaté que « la problématique de la pratique de l’excision et de la santé de la reproduction en général, est fort complexe et génère souvent un débat animé voire passionné sur la nécessité de son maintien ou encore une meilleure stratégie à utiliser pour convaincre les populations à l’abandon ». », écrit L’Essor du 07 février 2006.
Pour la ministre de la promotion de la femme : « La Journée internationale tolérance zéro » est, dira-t-elle, une occasion à saisir pour mobiliser toutes les sensibilités de la société par des canaux d’information appropriés. Tous les progrès enregistrés dans le domaine du changement de comportements sont dus à l’impact positif des communicateurs traditionnels et modernes, a-t-elle constaté, ajoutant que « la communication est au début et à la fin de tous les processus de changement. Elle devient incontournable lorsqu’il s’agit des comportements et des attitudes ». « , écrit L’Essor du 07 février 2006.
« Pour Mme Diallo M’Bodji Sène, le thème de cette année à savoir « le rôle et la place de la communication pour l’abandon de la pratique de l’excision » revêt une importance particulière, car à l’en croire, tous les progrès enregistrés dans cette lutte sont à l’actif des communicateurs qui se sont engagés aux côtés du gouvernement pour l’arrêt des mutilations génitales féminines (MGF).
La ministre a aussi exhorté les hommes de médias à redoubler d’ardeur, afin d’édifier la population sur les réalités des effets néfastes de l’excision. Pour peu que la communication est au début et à la fin de tout changement de comportement, a-t-elle souligné. », écrit L’Indépendant du 07 février 2006.
Actions menées par le gouvernement pour lutter contre ce problème de santé publique au Mali …
« La directrice du Programme national de lutte contre l’excision, Mme Keita Joséphine Traoré, a, elle, axé son intervention sur les actions menées par les pouvoirs publics contre l’excision. En 1996, a-t-elle rappelé, le gouvernement a créé le comité national d’action pour l’éradication des pratiques néfastes à la santé (CNAEPN), sous l’égide du commissariat à la promotion des femmes. Ce comité a entrepris des actions de plaidoyer et de formation sur les méfaits de la pratique de l’excision en direction des leaders politiques, religieux, communicateurs modernes et traditionnels, des associations et ONG, a indiqué la directrice nationale qui a évoqué d’autres actions des autorités comme la création, en juin 2002, du Programme national de lutte contre l’excision dont le rôle principal est de coordonner, suivre et évaluer toutes les actions en faveur de l’abandon de la pratique de l’excision dans notre pays. », écrit L’Essor du 07 février 2006.
Bilan de la lutte contre l’excision au Mali…
« Mme Ouattara Aissata Diakité, la représentante des associations et ONG intervenant dans la lutte contre l’excision, a, pour sa part, salué les résultats notables obtenus contre la pratique néfaste. Elle a révélé à cet effet que de 1991 à nos jours, plus de 30 villages ont abandonné la pratique de l’excision et 200 exciseuses se sont reconverties à travers le pays. Plus de 15 villages sont aujourd’hui en voie d’abandonner l’excision. », écrit L’Essor du 07 février 2006.
« Dressant le bilan de la lutte contre la pratique de l’excision au Mali, Dr Ouattara Aïchata Diakité, qui a intervenu au nom des associations et ONG impliquées dans la lutte contre les MGF, malgré leurs moyens limités, elles ont pu obtenir des résultats encourageants, qui se sont traduits par la reconversion de 200 exciseuses, l’abandon de la pratique par trente villages, l’organisation de caravanes sur les méfaits de la pratique de l’excision etc. », écrit L’Indépendant du 07 février 2006.
Autres activités pour lutter contre l’excision …
« En plus de la journée du 6 février considérée comme journée internationale de lutte contre la pratique de l’excision, c’est presque tout le mois de février qui sera consacré par le Programme national de lutte contre l’excision à des activités de sensibilisation et d’information dans beaucoup d’endroits du pays contre les mutilations génitales féminines. », écrit L’Indépendant du 07 février 2006.