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Joseph Kabila a signé une ordonnance qui désigne le président de l’Assemblée nationale et celui du Sénat pour diriger le comité national de suivi des concertations nationales. Les responsables des groupes thématiques jusqu’au rang de rapporteur en sont membres. Reste la nomination du gouvernement de cohésion nationale. Les opposants, qui ont annoncé leur refus d’entrer à cet gouvernement, certains indépendants et quelques membres de la majorité considèrent que les prochaines élections – y compris la présidentielle de 2016 – sont plus importantes du fait que, selon la Constitution, elles vont marquer la fin du dernier mandat de Joseph Kabila. «Des élections sont possibles. Mais il faut plus de moyens pour les organiser dans les délais». C’est ce qu’a déclaré récemment le nouveau président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni). La répartition des sièges, les listes officielles des circonscriptions électorales et la création des juridictions pour gérer les conflits post-électoraux se font encore attendre. Il n’est pas certain que le Parlement mette à jour le Code électoral au cours de la présente session, qui prend fin en décembre. Une situation qui suscite le doute sur la volonté du pouvoir d’organiser dans les délais toutes les élections d’ici novembre 2016. Dans les rangs de l’opposition, on prête à la mouvance présidentielle l’intention de décréter une transition afin de prolonger par des moyens subtils le dernier mandat du président Kabila, sans toucher à l’article 220 de la Constitution. RFI