Vendredi, la distribution des cartes d’électeurs a débuté sur l’ensemble du territoire national. Dans le district de Bamako, l’opération a démarré très tôt le matin. Le retrait des cartes d’électeur n’a pas mobilisé grand monde.
Depuis les dernières consultations électorales, les pièces exigées pour pouvoir retirer les cartes n’ont pas changé. Ce sont entre autres : les cartes d’identité nationale, professionnelle, scolaire ou universitaire, le permis de conduire, les livrets militaire, de pension civile ou militaire, la fiche jaune du RACE et le passeport.
A moins d’un changement de dernière minute, les retraits collectifs pour le moment, sont formellement interdits, selon un responsable de commission de distribution.
Dispositions sur les lieux de distribution des cartes n’ont pas changé. Partis politiques ou candidats ont des représentants dans les commissions de distribution.
En Commune III, un centre de distribution a été installé dans chacun des 23 quartiers de la circonscription.
Le seul changement constaté au niveau de la commune III, a trait à l’augmentation du nombre de bureaux de distribution dans certains centres. Par exemple, au Badialan I, les bureaux sont passés de 6 à 9.
Vendredi, au centre principal d’État civil de la Commune III, aucun candidat à l’élection présidentielle n’avait dépêché de représentant à la commission de distribution.
Constat a été fait par Adama Sangaré, chargé des questions électorales à la mairie, que ni les titulaires, ni les suppléants étaient présents ce jour-ci. Malgré cela, l’opération se déroulait normalement, a-t-il constaté.
Afin de rapprocher le lieu de distribution des électeurs, la Commune IV, quant à elle, a crée un centre supplémentaire. Ainsi en plus des centres de l’école Aminata Diop et de l’école B, le centre de l’école C a vu le jour.
En Commune V, la commission de distribution du centre d’État-civil secondaire de Badalabougou a tout d’abord découpé les cartes d’électeur, puis les a rangé par liasses sur la table de travail. Pendant que la commission effectuait ce travail, il était demandé tout simplement aux électeurs qui arrivaient au compte-gouttes, de repasser à partir de midi.
Au centre de Magnambougou, les partis politiques étaient le plus représentés. Au total 7 délégués titulaires de candidats en lice aidaient le président de la commission dans les opérations de distribution.
Selon Sékou Salamanta, président de la commission de distribution du centre 2 de Magnambougou, le retard au début, était du au fait qu’à l’ouverture du centre, il n’y avait ni table ni chaise et encore moins de supports pour afficher les listes électorales.
02 avril 2007.