Les Echos : Pouvez-vous nous parler un peu de l’équipe du Dynamic togolais (Dyto) ?
Diofolo Traoré : C’est une bonne équipe. Elle a beaucoup de ressources. Seulement les joueurs ont besoin de beaucoup travailler. Ils sont un potentiel qui peut s’exprimer mieux.
Les Echos : Quelle analyse technique faites-vous du match ?
D. T. : La rencontre a été plaisante. C’est un match qu’on pouvait gagner. Malheureusement, mes joueurs manquent encore de l’expérience nécessaire pour faire un hold-up à l’étranger. La plupart des garçons en étaient à leur première sortie internationale. Mais ça s’est joué à peu de choses près. Le Dyto, de son côté, a joué l’offensive, mais ses attaquants n’ont pas été décisifs aux moments cruciaux. Néanmoins, il y a eu beaucoup d’occasions franches de part et d’autre.
Les Echos : Un jugement de valeur des forces en présence ?
D. T. : Le match s’est joué à très peu de chose, il faut le souligner. Malgré notre domination au milieu du terrain, j’ai trouvé une équipe du Dyto assez complète dans tous ses compartiments. Seulement l’ASB a aussi montré beaucoup d’arguments. Cela dit en analysant bien le match, nous pouvons dire que les deux équipes sont assez proches.
Les Echos : Vous étiez parti pour un nul ?
D. T. : Non. J’avais surtout tablé sur une victoire pour mieux assurer notre qualification au second tour. Le score 0-0 me semble néanmoins mérité.
Les Echos : Quel était votre dispositif en place ?
D. T. : On a joué avec 3 défenseurs, 5 milieux de terrain et 2 attaquants, soit un 3-5-2. Avec ce système, nous avons eu les meilleures occasions sans pouvoir malheureusement les concrétiser.
Les Echos : Le match retour s’annonce-t-il sous de bons auspices ?
D. T. : On le prépare comme toutes les autres rencontres. Mais, j’ai le sentiment que ce serait un match piège. Donc, il nous faudra faire énormément attention.
Les Echos : D’autant qu’un nul serait à la limite suicidaire…
D. T. : Effectivement, car notre cas de figure met l’équipe locale sous pression. Avec un match difficile du début à la fin c’est comme si le compteur est à zéro. Depuis hier (Ndlr : mardi), nous travaillons d’arrache pied. Après notre match en retard au championnat (Ndlr : hier à Ségou) nous travaillerons sans relâche, car les jeunes seront toujours en internat.
Les Echos : Avez-vous bénéficié à Lomé de l’apport des supporters ?
D. T. : Oui, car nous sommes partis avec une poignée ajoutée à la colonie malienne de Lomé, qui ont bien soutenu l’équipe. Je les remercie pour leur soutien.
Propos recueillis par
Boubacar Diakité Sarr
23 février 2006.