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Alors que depuis le 9 octobre dernier, 9 formations politiques choisies pour leur conformité avec la nouvelle charte des partis politiques, sont en conclave à Cotonou dans le cadre du dialogue politique promis depuis le 20 mai dernier par le chef de l’Etat béninois, Patrice Talon, il s’est ouvert parallèlement, le même jour, sous l’égide de l’ex-président, Nicéphore Soglo, « un contre-dialogue » réunissant les ténors de l’opposition regroupés au sein des Forces de la Résistance. Bien plus qu’un hasard de calendrier, la tenue concomitante des deux assises est un choix conscient de l’opposition politique béninoise, insidieusement exclue des pourparlers officiels, pour faire dans la provocation. L’ambition à peine dissimulée est de nuire à la communication politique que tente d’opérer le Président Talon à travers le dialogue politique qu’il a convoqué et, par la même occasion, de traduire l’échec de l’initiative. C’est du reste ce que laisse entendre le chef d’orchestre des assises de l’opposition qui, à propos du dialogue initié par le chef de l’Etat, a eu ces propos : « C’est une rencontre sans intérêt ».LePays