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Trois thèmes ont fait l’objet de discussions entre les deux parties ( experts de la Banque Mondiale et du gouvernement malien). Ce sont : le renforcement du cadre macro-économique et de la politique budgétaire; le soutien de la croissance dans les domaines du secteur financier, du transport privé, des procédures douanières et de la politique tarifaire en relation avec la facilitation du commerce et enfin l’amélioration de la gestion des finances publiques.

Il y a certes eu des avancées dans certains domaines tels que le plan des finances et de l’économie; mais sur le plan de la croissance, il aurait été établi que le Mali stagne. En effet, l’année 2004-2005 a été particulièrement difficile au Mali; avec le déficit pluviométrique et l’invasion des criquets pélerins, notre croissance économique n’est pas si bonne. Et la crise céréalière en cours n’arrange pas la situation.

La Banque mondiale a estimé que le taux de croissance n’est pas soutenable sans les réformes. Celles déjà engagées doivent se poursuivre. Pour plus d’accéleration à notre croissance, les émissaires de la Banque Mondiale estiment que les concertations doivent se poursuivre pour identifier les actions permettant d’accélérer la croissance économique. Pour l’instant, le Mali n’a pas bénéficié de ce Crédit Politique de Développement (C.P.D). Nous osons croire qu’aux termes des discussions, notre pays sera déclaré éligible.

Mais est-ce que cela permettra au pays et à ses dirigeants une gestion budgétaire prudente qui minimise les déficits budgétaires et surtout le renforcement des liens entre le budget programmes et la gestion macro-économique?

Daba Balla KEITA

02 août 2005