A Faladié en Commune VI, entre l’Ecole fondamentale
de Faladiè et l’E.F.T.I.C, les motocyclettes, les
véhicules et autres piétons sont indignés en raison de
l’état désastreux, impraticable de la voie en cas de
pluie.
La rue Mohamed V qui passe devant le Ministère
de l’Agriculture et qui aboutit à l’immeuble
Tombouctou est aujourd’hui dans un état de dégradation
qui n’honore pas le Mali.
La rue qui passe devant le
Bar-Mali et l’Agence BDM de Bamako-Coura est dans un
piteux état. Sur le pont des Martyrs la piste réservée
aux motocyclistes est dégradée et provoque les
accidents.
Au niveau de la place OMVS au Dibida, on se croirait
ailleurs. C’est l’eau de pluies qui stagne, rendant la
circulation très difficile.
Sur le goudron qui mène à
Djikoroni-Para et qui quitte le monument de la Colombe
blanche, c’est le calvaire.
Le Même constat au marché Dabanani entre la grande
poste et Mali Mage. Et dire que l’Etat malien a
construit ces infrastructures routières à coût de
milliards !
Mais l’entretien ne suit pas. Conséquence
: les axes routiers se dégradent. La faute incombe
t-elle aux autorités ou aux populations ?
Pour trouver réponse à cette interrogation, nous
avons approché le Directeur Général de l’Autorité
Routière, à Faladié.
Selon Monsieur Mory Kanté, les
usagers doivent contribuer à l’entretien des routes
pour les services rendus.
L’Autorité Routière
intervient, selon son Directeur, pour gérer les fonds
d’entretien routier, les administrer et couvrir les
besoins. L’entretien du réseau urbain ne relève donc
pas de l’Autorité Routière.
Cette responsabilité, à en
croire Monsieur Mory Kanté, est partagée avec les
communes. L’Autorité Routière s’occuperait plutôt des
Routes Nationales (RN).
Le Directeur a rassuré que son
service peut contribuer à parer à certaines
défaillances d’entretien des routes pour améliorer la
circulation.
“Nous travaillons dans le cadre d’une
programmation annuelle sur un réseau qui s’étend sur
toute l’étendue du Mali. Notre service, par rapport
au sommet Afrique-France, interviendra dans la mesure
de ses moyens ; à la demande des autorités” a laissé
entendre le D.G de l’Autorité Routière.
Parlant de la dégradation de certaines routes à
Bamako, Monsieur Kanté a mis l’accent sur la saison
des pluies, sans oublier les efforts énormes consentis
par l’Etat malien.
Le Directeur reconnaît qu’il y a
des difficultés dues à des précipitations fortes. Le
fait que les canalisations sont bouchées influe aussi
négativement sur l’état des routes.
“L’eau est
l’ennemi de la route. Ça exacerbe les besoins de
l’entretien des routes. Sous la pluie, on ne peut pas
travailler. Mettre du goudron pendant qu’il pleut,
c’est de l’argent jeté par la fenêtre”. A conclu
Monsieur Mory Kanté. Toutefois, les populations
doivent changer de comportement.
KONATE Goudia, Stagiaire
09 septembre 2005.