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Après les examens du Certificat d’Etudes Primaires (CEP) et du baccalauréat, les lundi et mardi derniers, c’était le tour des 130 858 candidats du DEF. Durant les deux jours les épreuves se sont déroulées dans un climat serein et les impressions des postulants que nous avons eu à contacter ont des avis divergeants sur les sujets des épreuves.

LE DEF, UNE PHASE IMPORTANTE DANS LA VIE SCOLAIRE

Le DEF est une étape capitale, il est un pont entre les études fondamentales et sécondaires. En effet, le cycle sécondaire est la phase la plus difficile des études où le taux d’échec est extrêmement élevé par rapport à celui de l’université et du second cycle.

Cette situation s’explique par la rigueur des professeurs qui se traduit par l’exclusion de tous les élèves ayant une moyenne inférieure à 7 et tous redoublement de deux ans de la 10éme et de la 11ème équivaut également à une exclusion de l’élève.

LES AVIS DIVERGEANTS DES CANDIDATS SUR LES SUJET

Les candidats étaient répartis entre 1 365 centres sur l’étendue du territoire national. D’entrée de jeu, les postulants ont eu à faire le choix entre deux sujets de rédaction dont le premier s’institulait : “L’excision malgré toutes ses conséquences néfastes sur les filles est une pratique de notre société. Redigez une lettre à votre tante restée au village qui s’apprête à faire sublir cette douloureuse épreuve à vos cousines”.

Quant au second, il était formulé ainsi :“Le but fondamental de l’éducation des filles c’est de préparer des femmes qui sont capables de s’occuper surtout du développement de la famille”.

Le candidat doit développer cette affirmation avec une argumentation solide. Après l’épreuve de rédaction les candidats se sont penchés sur les épreuves de physique-chimie; Dictée et questions; et Anglais le même jour.

Et le lendemain, en l’occurrence le mardi, ils ont bouclé avec l’épreuve de mathématiques. Après les épreuves du DEF l’inquiétude gagne du terrain chez certains candidats à l’image de Abou Djila qui a affirmé qu’elles ont été extrêmement difficiles, surtout les sujets de rédaction et de mathématiques et il souhaite l’indulgence des correcteurs.

Mais, quant à B. Koné, également candidat, il affirmera que les épreuves étaient abordables de façon globale. Et il attend avec sérénité les résultats.

Mamoutou DIALLO (Stagiaire)

14 juin 2007.