Sur 94 284 candidats inscrits dans les différents centres d’examen du pays, 48 244 sont déclarés admis, soit un taux global de 51,17 %.
Ce qui constitue aux yeux du directeur du Centre national des examens et concours de l’éducation (Cnece), Sahaloum Ould Youbba, une amélioration par rapport à 2004 où il y a eu 51,85 % d’admis. Le constat de M. Youbba se fonde surtout sur l’augmentation du nombre de candidats en 2005.
En
2004 il y avait 44 482 inscrits pour 3762 admis.
Le bon score de 2005 s’explique, selon M. Youbba, par « une année scolaire normale sans grande perturbation et l’assiduité des candidats ».
Le taux de réussite au niveau des garçons est de 53,74 % contre 47,73 % pour les filles. Ce résultat, ajoute-t-il, est la preuve d’une certaine parité entre fille et garçon dans l’éducation.
Dans le district de Bamako, les deux académies d’enseignement des rives droite et gauche ont affiché à leur tour d’assez bons résultats.
Cependant, l’Académie de la rive droite dame le pion à celle de la rive gauche avec 54,98 % de taux d’admission global. Sur 12 719 candidats, 6993 ont été admis.
L’Académie de la rive gauche a un taux de 41,71 % pour ses
18 146 candidats et 7569 admis.
Contrairement aux allégations faisant état d’épreuves qui n’étaient pas dans le programme, le directeur du Cnece dément qu’il n’y a pas eu de sujets hors programme cette année.
« Et nous n’avons pas été saisis d’une quelconque anomalie par rapport au déroulement normal des examens », témoigne-t-il.
Abdrahamane Dicko
07 juillet 2005