Partager


GAO

Une aventure archéologique

C’est un paysage pittoresque, parsemé de petites collines, où se dessinent des formes surprenantes comme la main de Fatima, qui nous conduit jusqu’à Gao, l’ancienne capitale de l’Empire Songhaï.

Gao a connu la gloire et le déclin de cet Empire puissant dont les origines remontent aussi loin qu’au VIIIe siècle.

Selon la mythologie, c’est un Yéménite qui créa la première dynastie en libérant le peuple de l’emprise d’un monstre marin.

Gao, devenue capitale Songhai en 1100, a vécu au XVe et au XVIe siècle, l’apogée de cet Empire qui allait se terminer par l’envahissement des Marocains.

C’est ainsi que Gao est aujourd’hui un centre archéologique de grande importance. On peut y voir les tombeaux célèbres de ses souverains Songhai ainsi que de nombreuses stèles funéraires de marbre remontant au XIIe siècle.

Les ruines du Palais de Kankou Moussa, le souverain de l’Empire Mandingue, ajoutent aux richesses patrimoniales de Gao.

Le tombeau des Askia défit le temps, tout en argile et en bois, un chef d’oeuvre du génie architectural de l’Afrique traditionnelle.

Source : document intitulé « Canada-Mali »BAMAKO

BAMAKO

Le carrefour de l’Afrique de l’Ouest

Dans le sillage charmeur du wusulan, le parfum unique des femmes maliennes, issue d’une concoction savante transmise depuis des siècles, le visiteur qui parcourt les rues de la capitale Bamako est séduit par cette ville, riche de ses travailleurs comme de ses artistes, peintres, chanteurs et artisans.

Un million d’habitants fourmillent chaque jour dans les quartiers de cette grande ville africaine, une vraie ville africaine diraient les connaisseurs.

Bamako est devenue le carrefour de l’Afrique de l’Ouest. Sa population est variée, composée des différentes ethnies présentes sur tout le territoire malien, mais aussi des pays limitrophes.

Centre administratif du pays, Bamako possède un important port fluvial et un centre commercial qui attire les populations des régions avoisinantes.

L’industrie malienne est concentrée dans le District de Bamako. Le secteur tertiaire est le plus développé, notamment l’artisanat et le commerce. Mais Bamako est aussi le siège des grandes entreprises du pays.

Bamako, à l’origine Bammako (bras du fleuve qui abrite le caïman, en langue bambara) a été fondée à la fin du XVIe siècle par les Niaré, qui étaient des bambaras.

Niaréla, le quartier des Niaré, est le plus ancien quartier de Bamako. A la fin du XIXe siècle, Bamako est un gros village fortifié de 600 habitants.

En 1895, elle devient chef-lieu de cercle avant de devenir capitale du Soudan.

Bamako représente le Mali d’aujourd’hui, un pays toujours en évolution. Ville grouillante et très colorée, elle affiche les apports de la modernité tout en conservant précieusement tout ce que les richeses de grandes civilisations des siècles derniers ont pu lui apporter.

Source : document intitulé « Canada-Mali »

16 juin 2005