Le président du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) Oumarou Ag Mohamed Ibrahim, a présidé, le samedi dernier, en compagnie de Paul Dehoumon représentant, David Robert, le représentant résident de la Fondation Konrad Adenaueur et Arboncana Boubèye Maïga, président de la Commission décentralisation à l’Assemblée nationale, la cérémonie d’ouverture du séminaire de formation des acteurs de la décentralisation sur « la problématique des relations entre élus locaux et la tutelle ».
Organisé par le HCCT, en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) à travers le APID et sa composante volet l’Assemblée nationale, ce séminaire de trois jours est destiné surtout aux acteurs du processus de la décentralisation, à savoir, les gouverneurs de région, les préfets, les présidents des Assemblées régionales etc… Durant cette formation, ceux-ci, à travers des conférences, renforceront davantage leurs capacités sur le cadre juridique de la décentralisation.
C’est ainsi que des thèmes comme le « Mali et la reforme de décentralisation, état des lieux, difficultés de mise en œuvre et perspectives », « la tutelle sur l’autonomie des collectivités territoriales », « le contrôle et la gestion des finances locales », « les recours administratif et contentieux » seront largement développés.
Paul Dehoumon, le représentant de la Fondation Konrad Adenaeur, n’a pas caché son intérêt par rapport à l’opportunité de cette formation « Depuis le lancement de ce processus, il nous convainc que chaque jour qui passe qu’en décidant de reformer son administration territoriale, le Mali s’est engagé dans une entreprise complexe dont la conduite et les chances de succès résident, entre autres, dans la formation et le dialogue réguliers entre les femmes et les hommes qui en ont la charge. » a-t-il souligné.
Même son de cloche chez Oumarou Ag Mohamed, président du Haut conseil des collectivités territoriales. Pour lui cette formation tombe à pic car à travers ce séminaire, » il s’agira plutôt d’assurer aux participants, plus d’ouverture à l’acquisition de compétences personnelles, spécifiques, nouvelles ou revisitées. A ces résultats le pari est gagné « .
Kassoum THERA
23 mai 2006.