Aménager une vieille centrale à vapeur et exploiter 475.000 tonnes d’ordures produites par an à Dakar pour produire de l’électricité, c’est ce que veulent faire des Sénégalais: deux projets sur plus de vingt élaborés dans ce pays pour obtenir de « l’énergie propre ». Pour y arriver, on peut « utiliser des énergies perdues« , dit à l’AFP M. Thioye, spécialiste des questions d’énergie et d’environnement. Son exemple, c’est la centrale à vapeur de la Société nationale d’électricité (Sénélec). Cette infrastructure, d’une puissance totale de 86,2 mégawatts, « est la plus ancienne du système national« . Elle dispose notamment d’« une turbine à gaz à cycle ouvert » de 35 MW, mise en service en 1999, et que M. Thioye rêve de voir aménagée pour fabriquer de l’électricité écologique. »Ceci permettrait de produire 12 MW supplémentaires que la Sénélec peut remettre dans son réseau, ce qui réduirait les délestages qu’on vit actuellement ».