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L’encens de Fatim

Notre célèbre consoeur de l’ORTM, Fatim Sidibé avait initié de mettre de l’encens dans le centre de presse durant les deux jours du sommet Afrique-France. Chez nous au Mali, l’encens est un produit d’odeur agréable et de bon augure. Cependant avec la présence de plus de 700 journalistes étrangers, la fumée de l’encens gênait certains et les faisait tousser.
Signalons que notre consoeur était la coordinatrice du centre de presse et était très sollicitée. La vedette de la télévision malienne n’avait pas l’intention de déranger nos invités mais de rendre la salle plus agréable à respirer.

ELLEN JOHNSON SIRLEAF : Invitée surprise !

Elle a été élue le mois dernier à la magistrature suprême au Libéria, mais elle n’est pas encore investie dans ses fonctions de présidente de la République.
Cependant, elle a tenu à être présente à Bamako pour certainement avoir l’estime et la confiance de ses homologues africains. Elle vient donc de faire sa 1ère sortie sans pourtant prendre effectivement ses fonctions. Elle est la 1ère présidente démocratiquement élue en Afrique et avoir participé au sommet Afrique-France qui demeure un évènement très important pour les chefs d’Etats Africains.

FAURE GNASSINGBE VRAIMENT FORT !

Il est arrivé le 1er le vendredi dernier à 11 heures 23 minutes à l’aéroport de Bamako-Sénou. Le plus jeune des chefs d’Etats Africains a tenu à respecter la tradition, selon certaines sources.
Ainsi, quand il y a une réunion, c’est le cadet qui doit se présenter avant tout le monde. Par ailleurs, les mêmes sources indiquent que Faure est à la conquête de la confiance et de l’amitié de ses aînés.

LA PREMIERE DAME MAURITANIENNE SE TROMPE DE PORTE A KEMPESKI

Le samedi dernier, en marge du sommet, les Premières Dames Africaines étaient en conclave à l’Hôtel Kempinski.
Lorsque Madame Ould Mohamed Vall est arrivée avec son accompagnateur, elle s’est dirigée vers les toilettes, cherchant la salle de conférence. Les Hôtesses débordées par la foule ne l’ont pas aperçue. Et c’est un policier qui l’a orientée vers la salle. C’est dire que l’Hôtel en question doit revoir ses plaques.

LES FRUSTRES D’UNE FETE

Dans le cadre de la tenue à Bamako du 23ème sommet Afrique-France, notre pays le Mali a accueilli 54 délégations d’Afrique et de France. A cette occasion les autorités maliennes ont mis tout en oeuvre pour réserver un accueil chaleureux à nos hôtes.

C’est pourquoi la journée du vendredi a été déclarée chômée et payée dans le District et à Kati. Et pour la circonstance des dispositions ont été prises comme la confection de Tee-shirts, la demande de pagnes imprimés. Pour mobiliser la population afin de sortir massivement pour accueillir les différentes délégations, ces pagnes et Tee-shirts devaient être distribués à la population.

Mais le triste constat a été que dans la plupart des cas ils ne sont pas arrivés à destination. Des responsables qui étaient chargés de leur distribution en ont fait ce qu’ils voulaient. Dans les écoles secondaires, beaucoup d’élèves s’attendaient à des Tee-shirts mais c’est seulement une dizaine qui en ont reçu. Est-ce vraiment dix Tee-shirts qui avaient été remis aux Directeurs de ces écoles ? Sinon où est passé le reste ?

En tout cas on évoque dans l’opinion que les différents responsables chargés de la distribution de ces pagnes et Tee-shirts les ont distribués comme ils veulent. Autrement dit, ils ont d’abord pensé à leurs parents et proches qui ne sont pas sortis pour l’accueil. Ce qui a révolté la population, laquelle a refusé de sortir massivement comme d’habitude. Et ceux qui étaient au bord de la route c’était par curiosité de voir les différents présidents venus pour le sommet. Et leur grande majorité ne portait ni les pagnes ni les Tee-shirts.

Certains d’entre eux ont même souligné que quand il s’agit des avantages ce sont les responsables et les gens dans les bureaux qui en bénéficient, mais quand il s’agit de sortir sous le soleil on fait appel à la population de base. Avant de préciser que s’ils sont au bord du goudron c’est par curiosité et non pour répondre à leur appel.

On doit aussi souligner que les pagnes n’étaient disponibles qu’à quelques heures ou une journée avant l’accueil. Ce qui explique aussi que les gens (ceux qui en ont bénéficié) ne les ont pas portés. Chose évidente si l’on sait que tous ces bénéficiaires n’ont pas de couturiers à leur disposition. Ceux qui étaient chargés de donner les pagnes notamment la commission mobilisation, les responsables d’associations ou d’autres regroupements doivent donc s’expliquer devant qui de droit.

FORCES DE L’ORDRE COMPLEXEES ?

C’est les 3 et 4 décembre que notre pays a abrité le 23ème sommet Afrique-France au Centre International de Conférence de Bamako. A cette occasion, plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement ont été accueillis par le président de la République du Mali et son gouvernement. Et pour garantir la sécurité des hôtes, des dispositions ont été prises par les autorités compétentes.

C’est dans ce cadre qu’on pouvait constater la présence des forces de l’ordre à travers la ville surtout au niveau des artères principales.

En plus, au niveau du Centre international de Conférence où s’est tenu le 23ème sommet, les dispositifs sécuritaires étaient bien scellés et on était sûr à 100% que les hôtes étaient dans de bonnes mains.

L’accès à ce centre était soumis a des contrôles minutieux afin d’éviter toute surprise désagréable au cours du sommet surtout par rapport à la sécurité de nos hôtes.

Mais ce qu’il faut surtout regretter, c’est que les forces de l’ordre du Mali sont complexées devant les blancs. Au cours des deux jours du sommet (samedi 3 et dimanche 4 décembre) en plus du jour de l’accueil (vendredi 2 décembre) ces agents contrôlaient les noirs plus sévèrement que les blancs.

Pour les blancs il leur suffisait de voir un badge au cou pour qu’ils les laissent passer. Une dame blanche est même entrée sans badge. Par contre pour les noirs le badge et même le surbadge ne suffisaient pas et on tenait à voir si le nom sur le badge était conforme à celui de la carte d’identité.

Alors pourquoi ne faisaient-ils pas de même pour les blancs ? Ont-il oublié que tout blanc n’est pas Français et tout français n’est pas blanc ?

Donc, ils devaient être prudents dans tous les côtés. Heureusement pour eux qu’il n’y a pas eu de dégâts sinon ils allaient s’expliquer devant qui de droit.

Rassemblés par
Dado CAMARA et Salifou BANGALI

06 décembre 2005.