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Malgré ces vérités qui riment bien avec le mois de la solidarité et de lutte contre l’exclusion, une diplômée en gestion de la FSJE, est en train de mourir à petit feu.

Après avoir subi deux opérations chirurgicales au thorax à l’hôpital du Point G à Bamako, son médecin traitant demande son évacuation à l’extérieur. Ce qui n’est pas pour le moment effectif, ses parents ne sachant plus à quel saint se vouer, ayant épuisé tous leurs moyens.

En effet, Coumba Djourté, cette diplômée en gestion de la FSJE, malgré son jeune âge trente ans, est en train de mourir à petit feu après avoir subit deux opérations chirurgicales thoraciques à l’hôpital du Point G à Bamako.

Au cours de ces interventions, cette maîtrisard en gestion a perdu la moitié de ses poumons. Le pessimisme de son médecin traitant inquiète son entourage car Coumba risque une troisième opération.

Cette question revient toujours <> Cette inquiétude est due à beaucoup de paramètres tels que les moyens techniques et matériels limités dans notre pays.

Même son médecin traitant lui conseille de poursuivre ses soins aux Etats-Unis où la technologie médicale a atteint un certain niveau. Donc une évacuation s’impose.

Alors que Coumba, issue d’une très grande famille ayant des moyens modestes, voit ses espoirs de vivre s’envoler. Dans cet état de détresse, Mademoiselle Djourté a besoin du soutien moral et financier de nous tous.

Malgré l’affection et la mobilisation dont ses parents et ses amis ont fait preuve depuis son hospitalisation, Coumba se bat avec courage et dignité pour sauver sa vie et réaliser son rêve qui n’est autre qu’apporter sa contribution à l’essor de l’économie nationale.

Au Mali, il y a des milliers de femmes comme Coumba qui souffrent et qui attendent la mort impuissamment à cause de la pauvreté. Alors qui acceptera de manifester sa générosité et sa magnanimité pour sauver cette fille désespérée mais pas condamnée ?

Les ministres de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille et du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Agées sont interpellés surtout qu’on est au mois d’octobre qui est celui de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion.

En plus du gouvernement, les regards restent tournés vers la Fondation pour l’Enfance qui ne ménage aucun effort pour apporter son aide à des personnes en détresse.

Mme Touré Lobbo Traoré restera-t-elle insensible au sort de la pauvre Coumba qui va mourir faute d’avoir été évacuée pour soins à l’extérieur? Qui acceptera de l’aider à retrouver sa santé en faisant ce geste de solidarité?

Oumar SIDIBE

27 octobre 2005.