En ce qui concerne le point sur la relecture de toutes les conventions professionnelles, Amadou Amion Guindo a fait un bilan mitigé.
En effet, en décembre 2004, la CSTM avait demandé au gouvernement et au patronat d’un certain nombre de branche : les secteurs du bâtiments, des industries alimentaires, du transfert, des banques et assurances, de la métallurgie, des CSCOM, des mines, des entreprises de micro-finances et du commerce.
Parallèlement à cette revendication, la CSTM avait demandé la finalisation de la convention collective de l’enseignement catholique.
A l’issue de la journée d’évaluation, Amadou Amion Guindo a salué le démarrage des travaux pour l’adoption des conventions collectives relatives aux secteurs de la métallurgie et des banques et assurances.
Il a annoncé pour août 2005, le démarrage des travaux de trois autres conventions que sont les secteurs du bâtiment, du transport et de l’industrie alimentaire.
Il reste encore une dizaine de secteurs d’activités qui n’ont pas encore de conventions collectives. «Nous souhaitons étudier ces cas avec le conseil national du patronat du Mali» a-t-il révélé.
Catégories B, et B2, la régularisation à l’ordre du jour
En ce qui concerne le point sur la régularisation de la situation des catégories B1 et B2 de la fonction publique, le secrétaire général a révélé que depuis octobre 2002, la CSTM a dénoncé les distorsions constatées au niveau de la grille salariale annexée au statut de la fonction publique.
«En son temps, nos dénonciations ont été faites au Premier de l’époque Ahmed Ag Hamani et au ministre de la fonction publique Younouss Hamèye Dicko» a-t-il déclaré.
Mieux, il a relevé que la CSTM a eu à échanger avec un certain nombre de députés pour attirer leur attention sur les distorsion.
«A la commission chargée des lois, notre délégation a maintenu sa position malgré que notre consoeur de l’UNTM clamait haut et fort que c’était la meilleure grille» a indiqué Amadou Amion Guindo.
Cependant, il a admis que le Premier ministre, le ministre de la fonction publique et les élus ont noté que la grille comportait des lacunes en terme de rémunération au détriment des B1 et B2.
Selon lui, en son temps, le chef de l’État a souhaité l’adoption du statut, tout en demandant aux députés de lui faire des recommandations par rapport à la correction. «Ce point reste encore une divergence entre le gouvernement et nous à ce jour» a-t-il indiqué.
Un statut pour les travailleurs des collectivités territoriales, une représentativité au sein des Commissions tripartites et du Conseil économique, social et culturel, la baisse des tarifs d’eau, d’électricité et du téléphone ainsi le versement à la CSTM d’une subvention, comme celle accordée à l’UNTM : ce là les autres revendications formulées par Amadou Amion Guindo qui estime par ailleurs que l’Etat doit afficher une neutralité entre les deux centrales.
Face à ces doléances, le ministre de la Fonction Publique qui «n’a pas la même lecture du bilan que nous, a proposé l’élaboration d’un planing de travail.
Après une longue discussion la CSTM a accepté» indique t-on au siège de la confédération.
A. K
03 août 2005