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L’occupation des régions- nord a eu comme conséquences, outre la crise alimentaire, une crise humanitaire liée au départ de l’Etat et aux différentes exactions perpétrées par les occupants des lieux. Pour toucher le problème de près, Mme Valérie Amos, la sous-secrétaire générale chargée des affaires humanitaires du système des Nations unies, a séjourné au Mali.

L’urgence dans la résolution de cette crise humanitaire justifie à suffisance la visite ce mardi 28 août 2012 dans notre pays de la première responsable des affaires humanitaires du système des Nations unies. Sur place, elle a eu une audience avec le premier ministre le docteur Cheick Modibo Diarra. Au cours de cette audience, elle a dévoilé toute la détermination de son organisme à aider le Mali à trouver une solution rapide et définitive à la crise humanitaire que traversent les deux tiers de son territoire.

Le montant prévu pour faire face à cette crise au niveau du système des Nations unies s’élève à 200 millions de dollars US. A l’heure actuelle, seulement 45% de la somme annoncée a pu être mobilisée auprès des pays donateurs. Elle a laissé entendre qu’elle souhaitait très vivement que sa visite puisse booster le reste du financement. Au cours de son séjour malien, la sous-secrétaire générale des Nations unies a pu également se rendre au centre de nutrition du centre de santé de référence de la commune V de Bamako.

Les difficultés rencontrées par ce centre sont entre autres : le manque ou l’insuffisance de personnel qualifié en matière de nutrition ; l’étroitesse des locaux du centre etc. Ainsi, sur 153 enfants consultés par le centre, 3 à 4 enfants souffrent de malnutrition sévère. Toute chose qui constitue une source de préoccupation majeure pour les autorités maliennes.

A ce niveau aussi, elle n’a pas manqué de rassurer du soutien de sa structure pour trouver des solutions aux problèmes qui se posent à ce centre.
Enfin, cette visite vient à point nommé car une bonne partie du Mali vit une crise humanitaire très grave sans précédent dans l’histoire de notre pays.
Maintenant, il reste à espérer très vivement que cette aide ne tarde pas à venir pour délivrer les populations de la crise.

Moussa Aly Karembé, stagiaire.

31 Août 2012